Rapports de gestion des créneaux, pour jugement de la Cour des comptes actes irrecevables déférés au Parquet

(Jamma) Le jugement de compte pour la gestion des créneaux entre 2004 et 2009 ne peut être poursuivi, et les pièces sont renvoyées au Parquet régional "pour toute mesure ultérieure à prendre". C'est ce qu'a ordonné la Cour des comptes, section Latium, dans l'arrêt rendu dans l'affaire Cirsa – le premier à être publié – des déclarations similaires sont également attendues pour les autres concessionnaires.

L'histoire tourne autour de la création du réseau des machines de divertissement, qui a débuté en 2004 et ne s'est en fait achevée qu'à la fin de 2006. Les juges comptables ont essentiellement constaté l'absence de documentation exhaustive. En effet, en 2007, après avoir relevé tous les points critiques au démarrage, et l'impossibilité de reconstituer tous les flux de mises via les compteurs internes des machines (calibrés pour restituer 75% de l'encaissement en gains, sur un cycle de 140 XNUMX jeux), les Monopoles ont décidé de remédier à la situation en fixant le prélèvement fiscal sur une base forfaitaire. Dans la sentence, la Cour a rappelé la consultance technique demandée à DigitPA dans le jugement parallèle sur le préjudice fiscal pour les retards de démarrage du réseau. Le témoin expert montre que « depuis le moment du démarrage provisoire du réseau télématique, fixé au mois d'octobre 2004 jusqu'au moment de la mise en service définitive de celui-ci fixé au premier semestre de l'année 2006, tous les équipements équipés de NOE ont été progressivement mis dans le réseau jusqu'à atteindre la quasi-totalité (pourcentage de 92-96%) fin 2006″. Pour la Cour, "c'est un laps de temps extrêmement long qui, en plus d'avoir commis une violation manifeste et manifeste de l'accord, a conduit à l'envoi progressif de données comptables non intégrales mais en tout cas approximatives et non certain et réel ». La phrase rappelle les problèmes qui ont caractérisé le démarrage du réseau - la faible disponibilité de lignes télématiques pour établir la connexion entre les appareils et le réseau de contrôle, et l'installation de machines avec des ports différents - qui "ont nécessairement rendu difficile l'établissement d'un contact valable et authentique entre le licencié et les établissements où se trouvaient les machines à sous ». Les Monopoles, pour leur part, auraient « dû inscrire dans le contrat de cession des clauses propres à prévenir les effets d'enjeux aussi critiques, doter les concessionnaires de pouvoirs d'investigation plus adaptés pour accéder aux bureaux du gestionnaire et de l'exploitant et acquérir corrélativement des pouvoirs d'investigation plus incisifs ». suivi des activités du concessionnaire pour vérifier en détail la gestion du réseau ». Face à tous ces enjeux critiques « il est inimaginable que les données comptables mises en évidence par le concessionnaire et relatives aux sommes jouées puissent être considérées comme dotées d'une fiabilité telle qu'elles justifient une décharge judiciaire, ainsi qu'elles permettent la délivrance d'une éventuelle condamnation de l'agent comptable ». Par ailleurs, même l'activité de vérification s'est avérée déficiente : l'Aams « a reconnu avoir effectué les contrôles plutôt que sur les données comptables et sur les modalités de transmission de celles-ci au réseau télématique, sur la capacité de gestion du concessionnaire à effectuer le service demandé pour comprendre comment augmenter son efficacité ». Au fond, "l'attention s'est portée sur la possibilité d'augmenter les revenus, oubliant complètement de vérifier si entre-temps tous les enjeux étaient effectivement transmis". Selon la Cour, une situation s'est donc présentée dans laquelle "la décision de montrer ou non l'appareil connecté au réseau télématique est laissée à l'entière discrétion du concessionnaire, ainsi que le moment et l'opportunité de procéder à la communication du données réelles, en l'absence totale de contrôles en cours par l'Administration concédante qui ne s'est nullement souciée d'acquérir des pièces probantes à présenter à ce Juge sur l'état des contrôles effectués, ni de demander au concessionnaire des pièces justificatives susceptibles de justifier le recours au critère du forfait" . Un comportement, celui des Aams, défini comme "inerte". D'une part, il n'a laissé « aucune place à la vérification judiciaire de ce Juge qui, en présence d'une telle situation, ne peut rendre aucune décision sur les comptes produits ». En revanche, il a empêché "la nomination d'un commissaire ad acta qui pourvoit à l'établissement d'office du compte", étant donné que "la donnée initiale 'collecte des enjeux' fait défaut". La Cour a ainsi souligné que « toutes les données comptables présentées (gains, prélèvement fiscal, redevances réseau et concessionnaire, NDLR) ont la même caractéristique d'être des données approximatives et non réelles et intégrales et donc non vérifiables », dès lors que leur montant est déterminé "en pourcentage de celui de l'encaissement des sommes jouées". En conclusion, pour la Cour « les rapports produits par la société concessionnaire pour les années 2004-2009 ne peuvent être considérés comme des comptes judiciaires ».

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