«Je m'intéresse au thème du jeu depuis des années. De nos jours, avec Internet, où l'on peut parier des sommes astronomiques, notamment auprès d'organisations clandestines, le business des jeux d'argent échappe à tout contrôle. Sans oublier que même devant votre porte, il existe des centaines d’endroits où parier. »

C'est ce qu'a déclaré le président de l'Association nationale des sociologues (ANS), Pietro Zocconali (sur la photo de gauche), intervenant à la conférence "Nouvelle alarme de dépendance au jeu avec l'ouverture de nouvelles salles de jeux" organisée aujourd'hui au Sénat par l'Agcai (Association des gestionnaires et fabricants d'équipements de divertissement) en collaboration avec le sénateur Luigi Nave (M5S ).

Le conseiller de l'Association nationale des sociologues (ANS) a ensuite pris la parole, Domenico Condurro (sur la photo de droite) : « On parle encore peu de la dépendance au jeu, peut-être parce que tout le monde la voit tous les jours. L’être humain s’est toujours livré aux vices et aux exagérations, car comme les animaux il ne dédaigne pas les sensations fortes. Cependant, lorsque le vice devient nuisible, l’homme doit avoir la capacité de le contenir et de le limiter. Après la toxicomanie et l’alcoolisme, on retrouve aujourd’hui la dépendance au jeu, qui a déjà surmonté le problème du tabagisme. Le jeu pathologique a certainement explosé avec le Covid et la digitalisation. Désormais, en termes de chiffre d’affaires, le jeu en ligne dépasse celui des salles physiques. La dépendance au jeu est un problème social très grave. »

Article précédentSénat, Palese (Agcai) : « Jeux, le Gouvernement essaie de convaincre les Régions de réduire les distances et les délais »
prochain articleBureaux de tabac, réunion des représentants syndicaux STS au T2000 de Bergame : focus sur le décret PVR