Hier, le Commission politique de l'Union européenne du Sénat a approuvé l'esquisse de l'avis - illustré par le rapporteur Marco Scurria (FdI) - sur le projet de loi "Réglementation des compétitions de jeux vidéo" signé par Marti (Lega) et autres.

Ci-dessous le résumé de la séance :

Le sénateur Scurria (FdI), rapporteur, illustre une esquisse d'opinion sur le projet de loi dans le titre, contenant la réglementation des compétitions de jeux vidéo, visant à répondre à l'évolution de l'innovation technologique et à la connectivité toujours plus large à Internet, qui ont conduit à une très large diffusion des jeux vidéo. au cours des dernières décennies, non plus limitée à un usage individuel, mais appréciée à travers l'organisation de compétitions, notamment nationales et parfois internationales. Il propose de souligner la nécessité de garantir une protection adéquate aux acteurs opérant dans ce secteur, notamment les éditeurs de contenus, les organisateurs de tournois, les joueurs et les spectateurs, étant donné l'absence, en Italie, de réglementation légale en la matière. Il faut saluer en particulier l'article 4 du projet de loi, qui vise à protéger les mineurs, en interdisant la participation aux concours de jeux vidéo pour les mineurs de moins de 12 ans et en prévoyant que les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent participer qu'à des concours qui ne le permettent pas. ne comprend pas de prix en espèces ou autres avantages et en aucun cas avec l'autorisation préalable des parents. Il propose également de rappeler en introduction les doutes apparus lors de la dernière séance sur l'article 1, qui attribue à la République la mission de promouvoir et de soutenir le jeu vidéo comme moyen d'expression artistique, d'éducation culturelle et de communication sociale, et sur l'article 8. , qui prévoit la classification des emplois, par le biais de contrats de travail subordonnés, parasubordonnés, indépendants ou occasionnels, également pour les acteurs et opérateurs mineurs potentiels. Considérant que la disposition ne met pas en évidence les aspects d'incompatibilité avec le droit de l'Union européenne, elle propose donc d'exprimer un avis non obstructif.

Le sénateur Rojc (PD-IDP) annonce leabstention des sénateurs de son groupeou, puisque la disposition affecte, pour divers aspects de la
cati, dans le développement des jeunes générations, avec des implications importantes, liées également aux phénomènes de troubles du jeu.

Le sénateur Cent (LSP-PSd'Az) souligne la nécessité d'adopter une réglementation en la matière, compte tenu également de l'évolution du Web, de la forte présence des jeunes dans le secteur du jeu vidéo et de la nécessité d'aider les familles. Il est donc déclaré favorable à une réglementation qui encadre l'organisation des compétitions, en toute transparence, pour endiguer les phénomènes d'abus.

Le sénateur Lombardo (Mixte-Az-RE) estime que les jeux vidéo peuvent être non seulement une expression artistique, mais aussi une forme d'éducation culturelle, citant par exemple la tendance des "jeux sérieux", dans les compétitions desquels il est donc important d'impliquer correctement les jeunes. À cet égard, il ne partage donc que le deuxième doute exprimé par le rapporteur, concernant la règle qui considère les joueurs comme des travailleurs. Il annonce donc le sien vote d'abstention.

Le sénateur Bevilacqua (M5S) partage les observations précédentes et annonce laabstention des sénateurs de son groupe, considérant
Il est utile de promouvoir les jeux vidéo en tant qu'expression culturelle et en même temps, comme l'a souligné le sénateur Rojc, d'éviter toute valeur réglementaire qui pourrait faciliter la dépendance au jeu.

Il Président Terzi de Sant'Agatapuis, après avoir vérifié la présence du nombre requis de sénateurs, met aux voix le projet d'avis, publié en pièce jointe au rapport. Là La Commission approuve.

Ce qui suit le projet d'avis approuvé:

La 4e Commission permanente,

examiné la disposition du titre contenant la réglementation des compétitions de jeux vidéo ;

considérant qu'il répond à l'évolution de l'innovation technologique et à une connectivité de plus en plus large au réseau Internet, qui ont conduit ces dernières décennies à une très large diffusion du jeu vidéo, non plus limité à un usage individuel, mais apprécié à travers l'organisation de compétitions, y compris au niveau national et parfois international ;

a évalué la nécessité de garantir une protection adéquate à tous les acteurs opérant dans ce secteur, y compris les éditeurs de contenus, les organisateurs de tournois, les joueurs et les spectateurs, étant donné l'absence, en Italie, de réglementation légale en la matière ;

ayant pris note que, conformément à l'article 11 du projet de loi, il est prévu que les compétitions de jeux vidéo soient incluses parmi les manifestations culturelles et sportives pour lesquelles il est possible d'obtenir un visa temporaire pour entrer en Italie et dans l'espace Schengen en vue de participer à des manifestations sportives ou culturelles, pour un séjour d'une durée maximale de quatre-vingt-dix jours tous les cent quatre-vingts jours ;

a évalué positivement que l'article 4 vise à protéger les mineurs, en interdisant la participation à des concours de jeux vidéo pour les mineurs de moins de 12 ans et en prévoyant que les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent participer qu'à des concours qui n'offrent pas de prix en espèces ou d'autres avantages et en tout état de cause avec autorisation préalable des parents ou de toute personne exerçant l'autorité parentale, dont, conformément au Règlement (UE) 2016/679, l'organisateur d'un jeu vidéo est tenu de conserver une copie pendant un an, de préférence sous forme dématérialisée ;

ayant noté les doutes en référence particulière à l'attribution à la République de la mission de promotion et de soutien du jeu vidéo comme moyen d'expression artistique, d'éducation culturelle et de communication sociale, conformément à l'article 1 du projet de loi, et en référence au cadre d'emploi , par le biais de contrats de travail subordonnés, parasubordonnés, indépendants ou occasionnels, également pour les acteurs et opérateurs potentiels mineurs, conformément à l'article 8 du projet de loi,

considérant que la disposition ne met pas en évidence les aspects d'incompatibilité avec le droit de l'Union européenne,

exprime, dans la mesure de sa compétence, un avis non objectif.

Article précédentMGA Games présente Rainbow Gold Fortunes, une machine à sous inspirée de la culture traditionnelle irlandaise
prochain articleSogei, esquisse budgétaire pour l'exercice 2023 approuvée