Hier, dans le cadre de l'examen du projet de loi "Dispositions concernant la participation populaire à la propriété des actions et des parts des clubs sportifs" signé par Molinari (Lega) et d'autres, une ordonnance a été présentée à la Chambre du jour signée par Casu (PD ), Vaccari (PD), Grippo (Action) et Caso (M5S) dans lesquels ils demandaient « une série de mesures visant à renforcer la surveillance et la prévention du phénomène d'abus des paris sportifs et des phénomènes d'addiction aux jeux de hasard qui y sont associés, avec une référence particulière à la protection des mineurs".

Dans un premier temps, l'ordre du jour a reçu l'avis favorable du Gouvernement avec la reformulation suivante: "évaluer l'opportunité de lancer une série de mesures visant à renforcer les activités de surveillance et de prévention de l'abus des paris sportifs et des phénomènes connexes de dépendance au jeu, avec une référence particulière à la protection des mineurs".

« Président, je m'adresse, à travers vous, au Ministre, car j'espère avoir mal entendu la proposition de reformulation et j'aimerais que, sur ce point, il puisse y avoir une clarification politique avec le Gouvernement – ​​a déclaré le député à la chambre. Andréa Casu (PD) -. Avec cet agenda, nous demandons un engagement à adopter une série de mesures visant à renforcer la surveillance et la prévention du phénomène d'abus des paris sportifs et des phénomènes connexes de dépendance au jeu, avec une référence particulière à la protection des mineurs. Face à cela, qu'une reformulation technique soit nécessaire pour supprimer la première disposition utile ou plutôt liée au fait que cette disposition... on en comprend les raisons. Ce que je considère vraiment inacceptable, c'est la reformulation "évaluer l'opportunité de", puisque notre agenda a un objectif politique, à savoir celui de lever une ambiguïté, Monsieur le Ministre. En effet, lorsque vous êtes intervenus, même publiquement, à plusieurs reprises pour défendre le droit au pari et même à la publicité des paris sportifs, de notre part, nous avons fortement critiqué un risque, à savoir que, à travers la possibilité de parier, s'il n'y a pas un contrôle approprié des abus, il contribue à l’immense fléau social de l’addiction au jeu, qui peut également concerner les mineurs. Étant donné que la formulation de notre agenda est très équilibrée et va dans le sens indiqué par l'article 33 de la Constitution, lorsqu'il nous invite à reconnaître la valeur éducative, sociale et de promotion du bien-être psychophysique du sport, étant donné que l'abus des paris signifie piétiner ce principe et en exploitant le sport pour alimenter le jeu pathologique et d'autres formes qui, en fait, déforment l'objectif de la Constitution, nous voudrions au moins que "l'évaluation de l'opportunité de" ne soit pas envisagée et qu'on nous dise que nous sommes tous d'accord dans le sens de en abordant la dimension du contrôle et de la lutte contre les abus : au moins sur ce point, nous ne voulons pas de division".

«Même dans ce cas, nous sommes déjà dans une situation déjà consolidée – a répondu le ministre Andréa Abodi -. Dans le décret que le Gouvernement a approuvé il y a quelques semaines, relatif à la réorganisation du secteur des paris sportifs en ligne notamment, une référence spécifique est faite à la lutte contre l'addiction aux jeux d'argent et à tous les abus des paris sportifs. La même méthode sera également répétée pour la réorganisation du secteur physique. La troisième règle, qui est prévue et qui concerne la coordination entre les deux premières, reproduira exactement l'effet de ce que vous demandez. C'est pour cette seule raison que nous avons demandé une reformulation, mais en fait, nous avons déjà accepté, anticipant l'effet de son ordre du jour. Cela me convient, nous pouvons l'approuver tel qu'il a été formulé. Je m'adresse au Parlement, mais je fais mienne cet engagement, en soulignant la nécessité de lutter au moins de manière égale contre les jeux illégaux. En fait, nous nous concentrons sur le côté juridique en relation avec la pathologie de la dépendance au jeu, mais je crois qu'un engagement encore plus fort ou d'une force différente doit être consacré à la lutte contre le jeu illégal qui alimente l'économie criminelle." .

La réponse du député est prête Andréa Casu (PD) : « J'interviens pour remercier Monsieur le Ministre et dire que naturellement nos critiques s'adressent à toutes les formes, notamment vers les jeux illégaux, que nous voulons condamner. Si la reformulation allait dans ce sens, nous l’accepterions. Alors nous le remercions, parce que le fait d'avoir supprimé « pour évaluer l'opportunité de » nous a aidé à résoudre ce qui aurait pu être une ambiguïté." .

L'ordre du jour a ensuite été avis favorable du Gouvernement.

Ci-dessous le texte intégral de l'ordre du jour :

« La Chambre, étant donné que : le modèle de gestion du sport italien au cours des dernières années a subi des effets négatifs découlant de la persistance des pertes budgétaires et de la perte de supporters présents dans les stades ; avec la loi du 8 août 2019, n. 86, le Gouvernement a été chargé d'identifier les formes et conditions d'actionnariat et d'autres instruments de participation populaire pour les clubs sportifs professionnels ; avec la disposition en question, il est prévu d'introduire de nouveaux modèles pour les clubs sportifs et d'introduire dans la législation de nouveaux outils pour impliquer les supporters dans la structure corporative des clubs sportifs professionnels et amateurs ; la proposition établit donc les conditions nécessaires pour que les clubs sportifs professionnels se considèrent soumis à la participation populaire ; dans ce contexte, il est également nécessaire d'entamer une discussion sur les interventions visant à soutenir la pratique sportive, engage le Gouvernement à adopter, dans la phase d'approbation de la première disposition utile, une série de mesures pour renforcer l'activité de surveillance et de prévention du phénomène de «l'abus des paris sportifs et les phénomènes connexes d'addiction aux jeux de hasard, avec une référence particulière à la protection des mineurs».

9/836-A/14. Casu (PD), Vaccari (PD), Grippo (Action), Caso (M5S)

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