Piémont, le Conseil régional revient sur la réglementation des jeux. Des doutes sur la limitation de l'ouverture des salles de jeux

 

(Jamma) Les travaux sur la législation et la réglementation des activités de jeu reprennent au Conseil Régional du Piémont. Au cours des derniers mois, les administrateurs ont été occupés à examiner et à consulter trois projets de loi. 255 (Définition des principes d'implantation des salles de jeux. Modification de la loi régionale 29 décembre 2006, n. 38 "Réglementation de l'exercice de l'activité de fourniture de denrées alimentaires et de boissons"), présenté par les conseillers Placido (premier signataire), du projet de loi n. 257 (Disposition pour un accès conscient et responsable aux jeux licites), présenté par le conseiller Negro (premier signataire) et de la proposition de loi n. 306 (Règles pour la prévention des dommages causés par la dépendance au jeu et la régularisation du jeu), présenté par les Conseillers Vignale (premier signataire)

Les trois propositions ont été attribuées au Commission de la santé qui ont eu l'occasion d'explorer les questions liées à la méthodologie de travail à suivre pour l'examen des projets de loi, compte tenu des perplexités sur l'inadéquation de l'utilisation, pour la définition des principes d'implantation des salles de jeux, d'une modification du loi régionale n. 38/2006 (Règlement de l'exercice de l'activité d'administration des aliments et boissons).

En effet, on constate que l'introduction d'une discipline organique dans cette loi spécifiquement pour les salles de jeux, les considérant également comme des activités assimilables à des exercices administratifs, semble insuffisant, comme le système réglementaire de la loi régionale n. 38/2006 est basé sur la définition des caractéristiques typologiques des exercices d'administration, des cours de formation, des exigences professionnelles, des principes et critères de planification du réseau, des règles de délivrance des autorisations, des sanctions, selon la logique économique de libéralisation et de simplification, d'assouplissement des contraintes et limitations juridiques, dans le respect des orientations les plus récentes des politiques communautaires et nationales de libre circulation des services dans le marché intérieur.

 

En effet, dans la loi régionale, à l'article 8, il est précisé que les autorisations pour l'exercice de l'administration de l'alimentation ne sont pas soumises à l'aménagement du territoire

et boissons dans les établissements où l'administration de nourriture et de boissons au public s'effectue conjointement avec des activités de divertissement et de loisirs (y compris le cas des salles de jeux) lorsque cette dernière activité prédomine par rapport à l'activité d'administration.

En tout état de cause, la législation relative à l'administration est toujours sans préjudice du respect des règles de la loi coordonnée sur la sécurité publique et l'assainissement, comme limite indispensable à la durabilité collective des actions de libéralisation dans le domaine économique : concrètement, c'est la source réglementaire qui, en premier lieu, réglemente les lieux de jeux, afin de rendre leur implantation et leur exploitation compatibles avec les besoins de protection de la sécurité publique.

 

Il a été constaté que les deux disciplines, celle des activités administratives d'une part, e

ceux qui exploitent les salles de jeux d'autre part, ils sont régis par des principes et des logiques conceptuellement assez différents:

une législation qui réglemente et ne limite pas, dans le respect des principes de la concurrence et du marché et de la liberté d'établissement prévus par la législation communautaire et nationale, le développement et la transformation de l'activité de fourniture n'est pas apte, en termes d'objets et de principes, à comprennent qui reposent essentiellement sur des raisons de limitation de l'emplacement et de l'autorisation des salles de jeux, dans le souci principal de protéger la sécurité publique, un aspect véritablement secondaire dans la réglementation des activités de l'administration économique.

 

D'un point de vue législatif, a noté la Commission du conseil régional piémontais, l'exercice du jeu est actuellement soumis à la législation de l'État et cette activité est principalement gérée par l'administration autonome des monopoles d'État (AAMS) et la Guardia di Finanza, également en relation avec les énormes profits que le jeu produit.

 

En dehors des casinos (qui sont autorisés par une loi spéciale nonobstant le code pénal relatif à l'exercice des jeux de hasard), il existe deux types d'établissements de jeux :

1. les bureaux de paris agréés par le commissariat (article 88 de la loi coordonnée sur la sécurité publique)

  1. salles de jeux autorisées par la commune (article 86 de la loi coordonnée sur la sécurité publique)

 

Pour les salles de paris, comme l'ont souligné les administrateurs, il semblerait qu'il n'y ait pas de place pour l'intervention régionale et municipaleétant donné qu'il s'agit d'activités bénéficiant d'une autorisation de sécurité publique d'un organe de l'Etat, jamais transférée aux régions et collectivités territoriales, autorisation qui est délivrée sans limitations particulières autres que celles liées aux exigences morales du demandeur.

Pour les salles de jeux "municipales", excluant la possibilité de limiter numériquement les exercices (la limite est déjà prévue par la législation étatique et est liée au rapport entre la surface du local et le nombre de machines à sous pouvant être installées), les marges de régulation de son activité (horaires imposés, éloignement des lieux sensibles, etc.) sont assez limitées, compte tenu de la teneur de la législation en vigueur, de la jurisprudence en la matière et, surtout, de la libéralisation

en place.

Certains juges, comme cela a été souligné lors de l'examen des trois propositions, soutiennent que toute réglementation municipale de cette activité serait illégitime, car

inspirée par la finalité de protection de l'ordre et de la sécurité publics, matière à laquelle s'applique le pouvoir législatif exclusif de l'État en vertu de l'article 117, deuxième alinéa, lettre h, de la Constitution.

D'où la nécessité de procéder à la mise en place d'une table informelle entre les signataires des projets de loi et les bureaux du Conseil Régional

(police locale, santé, commerce, avocats) et le Conseil Régional concerné justement afin de préparer un éventuel texte unifié des trois projets de loi.

 

Après les perplexités, le premier projet de disposition régionale.

En juin dernier, le Conseil régional avait voté en faveur de l'attribution des trois projets de loi sur les jeux lors de la séance de rédaction. Il semblerait qu'il y ait encore des doutes sur le projet, qui est en cours de finalisation. D'où le choix de ne pas inscrire l'examen de la proposition à l'ordre du jour de la réunion prévue la semaine prochaine.

 

En effet, ces derniers jours, la Commission de la santé du Conseil du Piémont a pris note d'un projet de texte unifié des trois projets de loi dans lequel les suggestions, pour les compétences pertinentes, des secteurs intéressés du Conseil régional ont été prises en compte.

 

Au cours du débat, cependant, le premier présentateur du projet de loi n. 255 a demandé que celui-ci soit examiné par la Commission séparément des deux autres projets de loi, car il vise à doter les municipalités d'un outil législatif utile pour définir les critères d'implantation des salles de jeux.

D'autres conseillers, en revanche, ont noté la nécessité pour la Commission d'examiner conjointement les trois projets de loi, car ils traitent de questions similaires, jugeant inappropriée l'approbation de deux lois régionales sur le même sujet.

D'où la décision de reporter l'examen des dispositions à une prochaine session, afin de permettre aux groupes du conseil et aux signataires des projets de loi d'évaluer une éventuelle procédure partagée sur la manière de traiter l'examen des trois projets de loi, compte tenu également des l'hypothèse d'un texte unifié préparé par les offices.

Article précédentL'assignation à résidence de Francesco Corallo annulée
prochain articlePrimoconsumo et Codere, une conférence sur le jeu pathologique dédiée aux adolescents et aux familles