Lors de la séance d'hier à la Commission sénatoriale du Budget, l'examen du « Projet de décret législatif contenant des dispositions concernant la réorganisation du secteur des jeux, à partir du jeu à distance » a commencé. Ci-dessous le rapport complet de la séance :

"Le haut-parleur Liris (FdI) illustre le projet de décret dans le titre, signalant, en ce qui le concerne, en ce qui concerne l'article 5, que le paragraphe 3 vise à donner une certitude sur le prélèvement fiscal pendant toute la durée de la concession, en empêchant la modification du redevance demandée par l'État et le régime fiscal des activités de jeux pendant la durée de validité et d'effet de la concession. Le rapport technique indique que cette disposition doit être considérée comme financièrement neutre, la mise en œuvre de la disposition visée à l'article 15, paragraphe 2, lettre h) de la loi d'habilitation étant déléguée à un autre décret délégué. Compte tenu de cette hypothèse, il n’y a aucun commentaire à faire.

L'article 10, relatif à la préservation de l'équilibre contractuel et à l'expiration anticipée des relations de concession pour les jeux à distance, prévoit qu'en cas de survenance de lourdeur excessive, résultant de modifications significatives et imprévisibles du cadre réglementaire, en cas d'impossibilité de parvenir de bonne foi à un accord susceptible de rétablir l'équilibre initial du contrat, le concessionnaire peut demander à l'Agence des douanes et des monopoles de convenir d'une expiration anticipée de la concession et de la résiliation consensuelle correspondante de l'accord qui y est lié. Il est également prévu que, grâce à des mesures réglementaires, une compensation puisse être prévue en faveur du concessionnaire, qui sera déterminée selon les principes de raisonnabilité et de proportionnalité, et sera versée en fonction de la durée résiduelle de la concession non bénéficiée. Le rapport technique indique que la disposition, bien que très limitée dans sa possibilité d'occurrence, compte tenu également de la tendance croissante à la collecte de jeux à distance, pourrait donner lieu au paiement de sommes en faveur des concessionnaires, à la suite toutefois d'une disposition spécifique une législation qui quantifiera la charge pesant sur les finances publiques en fournissant la couverture financière nécessaire, affirmant par conséquent que la disposition n'impose pas de charges nouvelles et plus lourdes sur les finances publiques. A cet égard, elle observe que la disposition en question, en prévoyant un droit à indemnisation, confère au concessionnaire un plus grand pouvoir contractuel, dans la recherche, de bonne foi, d'un accord avec l'Agence, susceptible de rétablir l'équilibre originel du contracter. Elle observe également qu'accorder au concessionnaire le pouvoir de demander une indemnisation, au lieu de renégocier le contrat, laisse présager une détermination de charges dont la quantification et la couverture sont renvoyées à des dispositions réglementaires non précisées, qui ne garantissent pas, en fonction du contenu de la disposition en examen, contrôle parlementaire sur le respect de l’obligation de quantifier et de couvrir les charges, conformément à l’article 81 de la Constitution. Il apparaît donc nécessaire d'obtenir des précisions supplémentaires de la part du Gouvernement, ainsi que d'évaluer l'opportunité de remplacer les mots « mesures réglementaires » par « mesures législatives »..

L'article 13 prévoit l'établissement et la tenue, auprès de l'Agence des Douanes et des Monopoles, d'un registre pour l'enregistrement, exclusivement par voie électronique, des propriétaires de reventes ordinaires ou spéciales de produits monopolistiques autorisés à collecter des jeux publics, ainsi que de ceux qui exercent les activités de points de vente de recharge agréés. À cet égard, le gouvernement devrait confirmer que l'Agence est en mesure d'assurer l'établissement et la tenue du registre sans charges nouvelles ou plus lourdes sur les finances publiques. L'article 20 prévoit que, par règlement du Ministre de l'Économie et des Finances sur proposition de l'Agence des Douanes et des Monopoles, sous réserve de vérification de la neutralité des soldes des finances publiques, des variations sont autorisées, en ce qui concerne les jeux individuels à distance, de restitution des gains. et des enjeux, ainsi que des mesures de prélèvement directement proportionnelles à la diminution de la perception des recettes fiscales. À cet égard, il souligne que la loi en question ne prévoit pas la transmission par le Gouvernement du schéma réglementaire pertinent aux commissions parlementaires également compétentes en matière de profils financiers, afin de permettre la vérification de ladite neutralité au Parlement. Il est également prévu que les mesures adoptées en vertu de cette disposition n'engagent pas de responsabilité fiscale quant à leurs effets financiers. Il convient de rappeler qu'à cet égard, l'assujettissement à l'impôt est l'une des garanties mises en place pour protéger les finances publiques et que dans les cas antérieurs d'exclusion de responsabilité, la limitation n'affectait que la négligence grave, alors qu'elle restait en cas de fraude.

En relation all'articolo 22, concernant le renforcement des actions de lutte contre l'offre de jeux à distance en l'absence de concession, par l'Agence des Douanes et des Monopoles, en accord avec les forces de police, en accord avec la Banque d'Italie et en faisant appel à la SOGEI, le Gouvernement devrait confirmer que les administrations concernées seront en mesure d'assurer les activités prévues avec les ressources humaines, financières et instrumentales prévues par la législation en vigueur, sans alourdir les finances publiques.

En relation all'articolo 23, paragraphe 3, qui prévoit la publication sans délai dans l'avis d'appel d'offres pour la cession de concessions pour la collecte de jeux à distance, il est nécessaire évaluer l'opportunité d'intégrer au projet de décret en question des dispositions visant à lancer l'appel d'offres pour l'attribution de la concession de gestion du Lotto et autres jeux numériques à cotes fixes, expirant le 30 novembre 2025, qui inclut à la fois les canaux de distribution physiques et à distance, afin d'éviter le recours à des extensions et d'obtenir des avantages significatifs en termes de recettes fiscales, tant en ce qui concerne les mécanismes d'appel d'offres que les conditions de concession vraisemblablement améliorées.

en ce qui concerne l'article 25, Note que les dispositions y afférentes, face à des revenus plus élevés, quantifiés par le rapport technique, dérivant des dispositions des articles 6, paragraphe 6, lettre n), et 13, paragraphe 2, prévoient différentes modalités d'utilisation des revenus correspondants.. En effet, alors que les revenus plus importants provenant des paiements effectués par les points de vente complémentaires pour l'inscription au registre pertinent visé à l'article 13, paragraphe 2, sont destinés immédiatement à augmenter le Fonds pour la mise en œuvre de la délégation fiscale, tandis que ceux provenant du paiement de la redevance annuelle par les concessionnaires, visée à l'article 6, paragraphe 6, lettre n), qui ne sont mis en évidence ni dans l'état récapitulatif des effets financiers ni dans le texte de la disposition, sont versés au Le budget de l'État sera ensuite réaffecté au même fonds.

Notez également que, en ce qui concerne l'augmentation supplémentaire des recettes résultant du paiement d'un montant unique préétabli auquel les concessionnaires sont tenus pour chaque concession demandée, visé à l'article 6, paragraphe 5, lettre p), une utilisation différente des des revenus sont envisagés. En effet, ces recettes accrues - mises en évidence dans le tableau récapitulatif, mais pas dans le texte de la disposition en question - ne sont pas affectées au Fonds pour la mise en œuvre de la délégation fiscale, mais, comme le montre le tableau récapitulatif susmentionné, restent inutilisées. et donc acquis par les ventes.

In par rapport à ces aspects, il semble opportun d'obtenir des éclaircissements de la part du Gouvernement. Pour plus d'informations, veuillez vous référer à Dossier du Service du Budget du Sénat n. 124 et de la Chambre des Députés n. 171.

Le sous-secrétaire Freni se réserve le droit de fournir les éléments de clarification demandés.

La suite de l'examen est donc reportée."

Article précédentIESF, les jeux du Championnat du Monde Esports 2024 choisis
prochain articleChambre, réorganisation des jeux en ligne en commission du Budget : le rapporteur Cattoi (Lega) demande des éclaircissements au Gouvernement