Sénat, pour éviter l'augmentation du ticket santé pourquoi ne pas augmenter le prélèvement sur les gains de loterie ?

(Jamma) Revoir l'augmentation du partage du coût des services de santé en prévoyant, comme couverture financière, en plus des économies découlant d'une profonde réorganisation du secteur des soins spécialisés ambulatoires, la mise en place d'un prélèvement sur les gains de loteries et la réduction des consultants externes dans le secteur de la santé qui, de l'avis de la Cour des comptes, est un phénomène à poursuivre et à dénoncer comme annonciateur de gaspillage des ressources.

C'est la proposition présentée dans une interpellation adressée au ministre de la Santé par un large groupe de sénateurs du Parti démocrate, parmi lesquels on compte :

Dirindin, Martini, Lepri, Maturano, De Biasi, Bianco, Granaiola, Mattesini, Padoue, Silvestro, Albano, Amati, Angioni, Bertuzzi, Borioli, Cardinali, Casson, Chiti, Cirinn, Corsini, Cucca, D'Adda, Di Giorgi, Esposito Stefano, Fabbri, Fattorini, Favero, Fedeli, Filippin, Fornaro, Gatti, Ghedini Rita, Gotor, Guerrieri Paleotti, Lai, Lo Giudice, Lo Moro, Manassero, Marino Mauro Maria, Mineo, Morgoni, Mucchetti, Orrù, Pagliari, Parente , Pegorer, Pezzopane, Puglisi, Puppato, Rossi Gianluca, Russo, Sangalli, Santini, Scalia, Sollo, Spilabotte, Sposetti, Tomaselli, Tonini, Verducchi et Zanoni.

Ci-dessous le texte intégral de l'interpellation

Au Ministre de la Santé.

- Étant donné que:

l'augmentation du partage du coût des prestations de santé (le ticket modérateur de 10 euros sur les prescriptions d'assistance ambulatoire spécialisée et les tickets modérateurs mis en place dans les régions soumises à un plan de relance) détériorent significativement les conditions d'accès économique aux soins, surtout parmi les plus faibles que la population, plus durement touchés par la crise et par les incertitudes qui y sont liées (chômage, précarité et flexibilité de l'emploi, faillites d'entreprises, nouvelle pauvreté, maladie mentale, stress social), dans une situation déjà fortement compromise par la les restrictions continues imposées ces dernières années aux dépenses de santé et sociales et le confinement de l'offre de services ;

les modifications continues du système de partage des coûts des services de santé et du régime d'exonération risquent non seulement de réduire les niveaux de protection garantis jusqu'à présent, mais aussi de ne pas produire les revenus pour lesquels les manœuvres économiques étaient envisagées ;

la complexité croissante du système, fondé sur une pluralité de critères pas toujours cohérents, produit inévitablement des disparités de traitement, notamment entre les différentes régions italiennes, d'autant plus odieuses qu'elles sont davantage supportées par les moins nantis ; à titre d'exemple, on note le traitement différent réservé aux chômeurs (qui bénéficient de l'exonération des contraventions s'ils appartiennent à une cellule familiale dont le revenu brut total est inférieur à 8.263,31 11.362,05 euros, majorés jusqu'à 516,46 XNUMX euros en présence du conjoint et à raison de XNUMX euros supplémentaires pour chaque enfant à charge) par rapport au nombre croissant de chômeurs (auxquels seules certaines réglementations régionales reconnaissent l'exonération) ;

Article 17, paragraphe 1, lettre d), du décret-loi du 6 juillet 2011, n. 98, converti, avec modifications, par la loi 15 juillet 2011, n. 211, envisage, à partir de 2014, une augmentation du partage des frais de santé pour un montant égal à 2.000 187 millions d'euros ; la Cour constitutionnelle, avec la sentence n. 16 du 2012 juillet 2013, a déclaré illégitime l'exercice par l'État du pouvoir réglementaire dans les matières dans lesquelles il n'a pas de compétence exclusive, rendant ainsi l'augmentation des billets non applicable ; le Document Economique et Financier XNUMX, section II, en reconnaissant l'illégitimité de la provision, n'indique cependant pas clairement quel autre mode de financement peut être retenu, d'autant que la variation du financement apporté par le budget de l'Etat n'en résulte pas ;

la prévision d'une augmentation significative, que l'on peut estimer de l'ordre de 50 % en quelques années, des coûts supportés par les patients lors de la consommation des services de santé suscite de vives inquiétudes ; les faiblesses bien connues du système, en termes d'efficacité et d'équité, risquent en effet de devenir difficilement tolérables dans un contexte où les citoyens, de plus en plus

pauvres, payer des billets toujours plus élevés. L'impact le plus grave se produit cependant lorsque l'augmentation des contraventions s'accompagne d'une remise en cause du système de protection : des réductions continues des services pourraient susciter des réactions alarmées des citoyens, ainsi que des Régions, en raison également du rôle de ciment des unité menée par le passé par le NHS, et pour nourrir un mécontentement social croissant ;

Considéré comme :

à compter du mois d'avril 2011 est entré en vigueur l'arrêté du ministre de l'économie et des finances du 11 décembre 2009 qui modifie, pour l'assistance spécialisée ambulatoire, les modalités de reconnaissance des exonérations de revenus. En particulier, le décret prévoit le dépassement du système précédent, basé sur la simple auto-certification du citoyen, prévoyant l'utilisation des bases de données disponibles dans l'administration publique et le début de l'informatisation des procédures de reconnaissance des exonérations de revenu;

le nouveau système constitue une avancée importante dans la lutte contre le non-paiement du ticket, mais le passage de l'auto-certification à la liste nominative de l'Agence fiscale s'est effectué avec des délais et des modalités très différents selon les régions et a nécessité la bénéficiaires et obligations bureaucratiques non négligeables envers les médecins ; la présence croissante de cas particuliers (personnes dont la situation économique s'aggrave au cours de l'année ou modifie la composition de leur famille) a également rendu nécessaire le maintien de l'autocertification, mettant en évidence la fragilité de la procédure ;

considérant également que :

l'article 17, alinéa 6, du décret-loi précité a réintroduit le ticket de 10 euros sur l'assistance spécialisée (déjà prévu par une disposition de la loi de finances pour 2007, puis abrogé par le décret-loi n.112 de 2008 pour les distorsions que l'introduction du ticket aurait pu créer), un partenariat qui produit d'importants effets de distorsion, rendant moins coûteux le recours au marché privé des services (au lieu du service public) pour un grand nombre de services à bas tarifs (estimés à environ 50 euros par ordonnance). Par conséquent, la plupart des services ambulatoires spécialisés (analyses de laboratoire, visites spécialisées, imagerie diagnostique) vont implicitement au-delà des niveaux d'assistance garantis aux patients non exemptés, indépendamment de toute évaluation d'adéquation au regard des besoins de santé spécifiques des individus. Pas seulement. Les hauts niveaux de participation imposés aux plus aisés réduisent les prestations sur lesquelles ils peuvent compter en cas de maladie et les amènent à s'interroger sur l'opportunité de continuer à participer à un système public universel et solidaire ;

l'application du ticket de 10 euros sur l'assistance spécialisée est extrêmement différenciée au niveau régional. Des raisons d'efficacité allocative et d'équité distributive ont en effet conduit les Régions à adopter une modulation différente du ticket, sous réserve de la certification par le Ministère de l'Economie du critère d'équivalence des recettes. De manière générale, les Régions dotées d'une plus grande autonomie (celles à statut particulier) ont souvent ignoré l'application du ticket ; les Régions traditionnellement plus attentives à l'équité ont mis en place des tickets progressifs en fonction des revenus ; les Régions les plus attentives au fonctionnement des marchés ont modulé le ticket en fonction du coût du service ; enfin, d'autres Régions se sont limitées à appliquer la législation nationale. Il en résulte l'apparition d'effets bigarrés, et souvent pervers de l'avis des interrogateurs, comme le montrent les résultats préliminaires de la récente enquête d'Agenas ;

l'objectif de « récolter de l'argent », que visait l'introduction du ticket, n'a pas été atteint puisque le renoncement des citoyens aux services (tant dans les structures publiques que privées agréées), la réduction de l'accès à l'assistance publique spécialisée (estimée en moyenne égale , parmi les non-exonérés, à environ 17 pour cent) et l'augmentation du nombre d'exonérés pour cause de pathologie, produisent un revenu effectif nettement inférieur à celui prévu par la disposition. Les récentes estimations d'Agenas indiquent une hausse du chiffre d'affaires d'environ 500 millions d'euros contre un objectif attendu de 834 millions d'euros ; il convient de noter que les économies de coûts liées à la diminution des services rendus au sein du service public sont en tout état de cause modestes car limitées à la seule composante marginale des coûts de production ; encore plus modestes sont les économies si elles sont considérées nettes des coûts administratifs de gestion des billets (d'un montant inconnu, mais croissant à mesure que la complexité du système augmente) et de la perte de recettes Irpef (dépenses fiscales) découlant des avantages accordés aux billets en taxes bureau de retour,

si chiede di sapere :

si le ministre de tutelle n'estime pas nécessaire et plus différé de prendre toute initiative utile pour prévoir l'abrogation des règlements précités relatifs à l'augmentation de la participation des citoyens aux dépenses de santé pour un montant égal à 2.000 1 millions d'euros à compter de à partir du 2014er janvier 10 et la réintroduction du ticket modérateur de XNUMX euros sur les prescriptions d'assistance ambulatoire spécialisée afin de remédier à une situation insoutenable qui pèse sur des citoyens de plus en plus contraints de renoncer aux services de santé en raison du coût du ticket modérateur, ainsi que afin d'éviter la réduction progressive et implicite des niveaux essentiels d'assistance, en envisageant des interventions visant à ramener l'assistance spécialisée dans des critères plus rigoureux d'adéquation, d'efficacité et d'efficience, à l'instar de ce qui est envisagé pour d'autres secteurs de la santé, la santé publique universelle et solidaire système;

s'il ne juge pas opportun de prévoir, comme couverture financière, en plus des économies découlant d'une profonde réorganisation du secteur des soins spécialisés ambulatoires, l'instauration d'un prélèvement sur les gains de loterie et la réduction des consultations externes dans le secteur de la santé qui , de l'avis de la Cour des comptes, est un phénomène à poursuivre et à condamner comme annonciateur d'un gaspillage des ressources.

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