La discussion sur le projet de loi « Réglementation des compétitions de jeux vidéo » présenté par le sénateur Marti (Lega) et d'autres a commencé hier à la commission sénatoriale de la culture. Au cours de la séance, l'orateur Paganella (Lega) a illustré les dispositions du projet de loi et le contenu des treize articles qui composent la disposition.

Ci-dessous le rapport complet :

Le rapporteur PAGANELLA (LSP-PSd'Az) illustre les dispositions du projet de loi dans le titre, précisant qu'il vise à réguler les compétitions de jeux vidéo, en partant du postulat que la technologie et, notamment, le haut débit et le streaming, permettent aux utilisateurs de vidéo les jeux ne doivent pas se limiter à une utilisation individuelle de ceux-ci, mais participer à de véritables compétitions, courses ou tournois, parfois au niveau international. Elle constate que le secteur, désormais caractérisé par une pluralité d'acteurs et des investissements importants, nécessite une régulation qui assure une protection adéquate aux différents protagonistes des compétitions : d'une part, les joueurs, et notamment les mineurs ; de l'autre, les inventeurs, pour la protection de l'œuvre intellectuelle et la promotion de la dimension créative et culturelle.

Il illustre ensuite le contenu des treize articles qui composent la disposition du titre. Souligne que, conformément à l'article 1er, la République promeut et soutient les jeux vidéo comme moyen d'expression artistique, d'éducation culturelle et de communication sociale et que la réglementation des concours de jeux vidéo, dictée dans le respect des principes de liberté économique, de protection des consommateurs et protection mineure, a pour objectif de créer des conditions égales pour les opérateurs italiens sur les marchés national, européen et mondial. En outre, la valeur créative et culturelle des jeux vidéo en tant qu'œuvre intellectuelle protégée par le droit d'auteur est reconnue et promue et il est prévu que les entreprises commerciales de jeux vidéo qui poursuivent ces valeurs puissent bénéficier de mesures d'incitation fiscale et du soutien de l'Union européenne, lorsqu'elles constituent des opportunités de croissance économique et d’emploi, ainsi que de promotion des secteurs de la recherche et de l’innovation.

L'article 2 contient les définitions pertinentes pour la disposition, à commencer par celles des jeux vidéo (entendus comme des œuvres intellectuelles complexes dotées de créativité et protégeables tant dans leur ensemble que dans leurs composants individuels), des activités de jeux vidéo et des concours.

L'article 3 distingue les compétitions de jeux vidéo en compétitions en personne, compétitions à distance, compétitions en Italie et compétitions transnationales.

Le rapporteur se concentre ensuite sur l'article 4, qui introduit des règles de protection des mineurs. Concrètement, il prévoit que la participation aux concours de jeux vidéo n'est pas autorisée aux mineurs de moins de douze ans et que les mineurs de moins de quatorze ans ne peuvent participer à des concours qui n'offrent pas de prix en espèces ou d'autres avantages, avec l'autorisation préalable de leurs parents ou tuteur, autorité parentale. Quant aux mineurs ayant atteint l'âge de quatorze ou seize ans, ils peuvent participer à des concours de jeux vidéo offrant des prix en espèces ou d'autres avantages d'une valeur maximale respectivement de 2.500 5.000 euros et XNUMX XNUMX euros, sous réserve de l'autorisation de leurs parents ou
exerce l’autorité parentale. En tout état de cause, la participation aux concours de jeux vidéo est autorisée aux mineurs de moins de seize ans avec l'autorisation préalable du titulaire de l'autorité parentale, qui doit être informé des conditions de participation, des lots mis à gagner au concours et de la vidéo. jeux utilisés pour réaliser la compétition elle-même, ainsi que leur classement.

L'article 5 impose à ceux qui envisagent d'organiser en Italie des concours de jeux vidéo, même s'ils sont connectés les uns aux autres, en personne ou à distance, et qui impliquent le paiement de prix d'une valeur supérieure à 2.500 XNUMX euros, de s'inscrire sur la plateforme électronique détenue par le ministère. de la Culture.

L'article 6 établit que les organisateurs de concours de jeux vidéo qui entraînent le versement de prix d'une valeur supérieure à 2.500 XNUMX euros sont tenus de communiquer l'organisation du concours par une déclaration spécifique, à déposer sur la plateforme électronique précitée du ministère de la Culture.

L'article 7 prévoit que les règles relatives au prélèvement à la source sur les lots et gains visées à l'article 30, deuxième alinéa, du décret présidentiel n° 29 septembre 1973, s'appliquent aux prix des concours de jeux vidéo. 600, avec un taux de 20 pour cent.

L'article 8 réglemente la classification professionnelle des joueurs et des opérateurs de jeux vidéo, déléguant la réglementation de la matière aux directives du Ministre de la Culture, en accord avec le Ministre du Travail et des Politiques Sociales, suite à l'activité d'une table dans laquelle, outre les autorités compétentes Y participent des ministères, des producteurs de jeux vidéo, des organisateurs de concours de jeux vidéo, des organisations d'équipes et des associations les plus représentatives des acteurs et opérateurs du secteur.

L'article 9 établit que les dispositions des articles 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 ne s'appliquent pas aux compétitions transnationales de jeux vidéo à distance.

L'article 10 dispose que dans les compétitions de jeux vidéo, seuls les paris sur la victoire des participants sont autorisés et qu'il est interdit aux joueurs ayant participé à au moins deux compétitions de jeux vidéo de parier, même par l'intermédiaire de tiers.

L'article 11 prévoit que les compétitions de jeux vidéo font partie des manifestations culturelles et sportives pour lesquelles il est possible d'obtenir un visa temporaire d'entrée en Italie et dans l'espace Schengen en vue de participer à des manifestations sportives ou culturelles, pour un séjour d'une durée maximale durée de quatre-vingt-dix jours tous les cent quatre-vingts jours.

L'article 12 prévoit des sanctions en cas de non-respect des obligations contenues dans le projet de loi.

Enfin, il mentionne l'article 13, contenant les dispositions finales. Parmi elles, il cite la disposition en vertu de laquelle les compétitions de jeux vidéo organisées conformément aux dispositions du projet de loi sont exclues de l'application de la réglementation sur les activités de jeux (visée dans le décret législatif du 14 avril 1948, n° 496). et le règlement sur les concours et les opérations de prix (visé dans le règlement visé dans le décret du Président de la République du 26 octobre 2001, n. 430).

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