Hier, au Comité politique de l'Union européenne, au Palazzo Madama, le sénateur La Scurie (FdI), rapporteur, a introduit l'examen du projet de loi « Régulation des compétitions de jeux vidéo » - signé par Marti (Lega) et autres -, visant à « réglementer les compétitions de jeux vidéo, en tenant compte du fait que l'innovation technologique et la connectivité toujours croissante L'arrivée d'Internet a conduit au cours des dernières décennies à une très large diffusion du jeu vidéo, qui ne se limite plus à une utilisation individuelle, mais à l'organisation de véritables compétitions nationales et parfois internationales. La nécessité d'une régulation naît donc du vaste panorama des acteurs opérant dans ce secteur (éditeurs de contenus, organisateurs de tournois, joueurs, spectateurs), de la nécessité de leur garantir une protection adéquate, ainsi que du fait que dans notre pays il n'existe pas encore une réglementation légale en la matière. Le projet de loi comprend 13 articles. L'article 1 identifie l'objet et le but du projet de loi, établissant que la République promeut et soutient le jeu vidéo comme moyen d'expression artistique, d'éducation culturelle et de communication sociale, en application des articles 2, 9, 33 et 41 de la Constitution, de la principes établis par l'article 167 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, ainsi que par la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, ratifiée par l'Italie conformément à la loi du 19 février 2007, n. 19. L'article 2 contient les définitions pertinentes pour la mise à disposition, à commencer par celles du jeu vidéo (entendu comme une œuvre intellectuelle complexe dotée de créativité et protégeable), des éditeurs de jeux vidéo, ainsi que du joueur professionnel et amateur. L'article 3 établit les types de compétitions de jeux vidéo, en distinguant celles qui ont lieu : en personne, à distance, en Italie et transnationales. L'article 4 vise à protéger les mineurs. En détail, il interdit la participation à des compétitions de jeux vidéo pour les mineurs de moins de 12 ans, tandis qu'il prévoit que les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent participer qu'à des compétitions qui n'offrent pas de prix en espèces ou d'autres avantages et en tout cas avec l'autorisation préalable. de leurs parents ou de ceux qui exercent l'autorité parentale. Conformément au Règlement (UE) 2016/679 (appelé à tort « Règlement (CE) No. 679/2016 »), l'organisateur d'un concours de jeux vidéo est tenu de conserver une copie, de préférence sous forme dématérialisée, de l'autorisation susvisée pendant un an. Quant aux mineurs ayant atteint l'âge de 14 ou 16 ans, ils peuvent participer à des concours de jeux vidéo qui offrent des prix en espèces ou d'autres avantages d'une valeur maximale respectivement de 2.500 5.000 euros et XNUMX XNUMX euros, toujours sous réserve de l'autorisation de leurs parents ou autorité parentale. L'article 5 oblige les sujets qui envisagent d'organiser en Italie des concours de jeux vidéo, même s'ils sont connectés les uns aux autres, en personne ou à distance, et qui impliquent le paiement de prix d'une valeur supérieure à 2.500 XNUMX euros, l'obligation de s'inscrire, pour une période de trois ans, à la plateforme télématique mise à disposition par le ministère de la Culture. L'article 6 établit que les organisateurs de concours de jeux vidéo, qui impliquent le versement de prix d'une valeur supérieure à 2.500 XNUMX euros, sont tenus de communiquer l'organisation du concours avec une déclaration spécifique, à déposer sur la plateforme électronique précitée du ministère de la culture. . L'article 7 prévoit que dans le cas de concours de jeux vidéo comportant un prix payé en espèces ou sous la forme d'autres avantages, les règles concernant le précompte mobilier sur les prix et les gains au taux de 20 pour cent s'appliquent. L'article 8 réglemente la classification professionnelle des joueurs et des opérateurs de jeux vidéo, prévoyant des formes de contrats de travail subordonnés, parasubordonnés, indépendants ou occasionnels. L'article 9 établit que les dispositions des articles 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 ne s'appliquent pas aux compétitions transnationales de jeux vidéo à distance. L'article 10 dispose que dans les compétitions de jeux vidéo, seuls les paris sur la victoire des participants sont autorisés et que les joueurs ayant participé à au moins deux compétitions de jeux vidéo ne peuvent pas parier, même par l'intermédiaire de tiers. L'article 11 prévoit que les compétitions de jeux vidéo font partie des manifestations culturelles et sportives pour lesquelles il est possible d'obtenir un visa temporaire d'entrée en Italie et dans l'espace Schengen en vue de participer à des manifestations sportives ou culturelles, pour un séjour d'une durée maximale durée de quatre-vingt-dix jours tous les cent quatre-vingts jours. L'article 12 prévoit des sanctions en cas de non-respect des règles introduites par ce projet de loi.

Le sénateur Rojc (PD-IDP) a exprimé "de forts doutes sur les dispositions de la disposition en question, avec une référence particulière à l'attribution à la République de la tâche de promouvoir et de soutenir le jeu vidéo comme moyen d'expression artistique et d'éducation culturelle". Des doutes également ont été exprimés quant à la "classification du travail attendu des joueurs et des travailleurs, dont la majorité sont des mineurs". Rojc a donc demandé la possibilité de "réaliser une étude approfondie du projet de loi".

Le président Terzi di Sant'Agata (FdI) a accédé à cette demande, rappelant toutefois que "la tâche de la Commission se limite à évaluer la compatibilité avec le système juridique de l'Union européenne".

Article précédentParis, Cour des comptes : le concessionnaire n'est pas un agent comptable, le juge des impôts se prononce sur le non-paiement des impôts
prochain articleMicrogame noue un partenariat avec Platipus, une offre de casino de plus en plus complète