Ci-dessous le mémoire publié par Groupe Entain suite à l'audition sur le décret de réorganisation des jeux en ligne tenue hier par la Commission des Finances du Sénat : « Le Groupe Entain est un leader international du secteur du divertissement, opérant exclusivement sur des marchés réglementés avec plus de 140 licences implantées dans 40 pays, 30 marques et un effectif de environ 30.000 100 personnes. Le groupe est présent en Italie depuis la première phase de régulation du secteur et, avec un investissement de plus de 2006 millions d'euros, il a su construire depuis 450 une réalité qui emploie aujourd'hui directement 5.000 salariés et, à travers son réseau de ventes points, emploie plus de XNUMX XNUMX personnes sur l’ensemble du territoire national.

La nécessité d'une réorganisation globale du secteur des jeux de hasard est fortement ressentie par tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement, qui est restée trop longtemps dans une phase d'impasse, caractérisée par une succession d'interventions réglementaires non coordonnées qui ont contribué de manière significative à accroître sa complexité. et l'incertitude. En effet, depuis trop d'années, le secteur a connu une succession d'extensions de concessions, dans une logique à court terme qui a bloqué la capacité de planifier des investissements structurels, avec des conséquences inévitables en termes de compétitivité du secteur également au niveau international. niveau. Il est donc clair que d'un processus de réorganisation visant à repenser les règles du secteur pour les 10-15 prochaines années, les opérateurs, mais aussi tous les autres acteurs auxquels s'adresse la réforme, attendent des réponses claires au moins sur les sujets suivants : :

  1. définition de nouvelles règles tournées vers l’avenir et inspirées par les principes de transparence, de clarté et de stabilité ;
  2. réaffirmation de la centralité du système de concession, avec de nouvelles dispositions capables de lutter contre le marché illégal et toute forme d'irrégularité encore présente ;
  3. garantie d'un marché concurrentiel pleinement conforme aux règles de la concurrence.

De nouvelles règles pour l'avenir du secteur, inspirées par les principes de transparence, de clarté et de stabilité

Les principes et critères directifs dictés pour la réorganisation des dispositions en vigueur en matière de jeux publics reposent sur le régime de concession et d'autorisation, sur la conciliation des intérêts généraux publics en matière de santé avec ceux du trésor ainsi que sur la prévention des détournements d'argent. phénomènes de blanchiment ou d’illégalité qui pourraient découler d’activités criminelles. Le Gouvernement entendait donc confirmer, comme modèle de gestion des jeux publics, la concession de certaines activités et fonctions publiques liées aux jeux, à la suite d'une procédure publique. Le lancement du nouvel appel d'offres permettra l'attribution de concessions valables 9 ans et, d'après les estimations communiquées, produira environ 350 millions d'euros de paiements ponctuels contre l'attribution attendue de 50 concessions, d'un coût de 7 millions d'euros chacune. . Malgré la forte augmentation des coûts de participation à l'appel d'offres (35 fois supérieurs à la valeur du dernier appel d'offres) et de gestion de la concession (avec une augmentation de 300 % du tarif de la concession), la procédure de sélection tant attendue semble être la meilleure solution pour garantir une planification correcte des investissements des opérateurs.

Parmi les objectifs fixés dans la formulation actuelle du décret, on trouve la volonté claire de limiter le nombre d'opérateurs "en encourageant la fusion des petits concessionnaires, en augmentant leur fiabilité financière et leur conformité". Aujourd'hui, les concessionnaires en exploitation sont au nombre de 93 opérateurs, dont le nombre devrait donc être considérablement réduit, considérant que seule une partie des opérateurs actuels pourra faire face aux conditions économiques fixées par l'appel d'offres pour le « renouvellement » des concessions. La participation à l'appel d'offres nécessitera en effet un effort économique non comparable à celui du passé et des capacités techniques et infrastructurelles tout aussi importantes, compte tenu des principes fondamentaux qui inspirent la réorganisation, tels que la protection des mineurs, la légalité des jeux de hasard, la promotion du jeu responsable, la prévention du jeu illégal et qui impliquera d'énormes investissements pour garantir des plateformes de jeux adaptées aux nouvelles normes. Dans ce contexte, l'introduction de dispositions visant à stabiliser les règles de concession et à préserver l'équilibre contractuel et la valeur des biens publics pendant toute la durée des nouvelles concessions est apparue essentielle ; les dispositions évoquées à plusieurs reprises dans le projet de décret (et notamment celles visées à l'article 4, alinéa 4 et à l'article 5, alinéa 3) trouvent pleine satisfaction auprès des acteurs de la chaîne d'approvisionnement puisqu'elles répondent aux besoins de protection de la confiance et de bonne foi dans les relations entre concessionnaire et acteur et entre concessionnaire et administration publique. Les politiques d'investissement de toutes les entreprises industrielles de notre secteur exigent la transparence et la stabilité des règles de concession, qui, ces dernières années, ont souvent été négligées, avec des interventions réglementaires répétées qui ont conduit à des augmentations d'impôts et de taxes, ainsi qu'à des accords conventionnels. frais .

Les nouvelles dispositions pour lutter contre le marché illégal et toute autre forme d'irrégularité dans le secteur

Remettre les concessions au centre du système de gestion des jeux en Italie, c'est se concentrer sur l'une des clés de son succès international. Le système de concession italien a en effet été un objet d’étude et un modèle de développement pour de nombreux pays européens et non européens depuis sa première mise en œuvre au début des années 2000. Il est nécessaire de donner une nouvelle impulsion au processus, entamé avec les premières concessions dédiées aux jeux à distance, qui a permis d'orienter les flux de jeux illégaux/irréguliers vers le système des concessionnaires contrôlés par l'État, avec des répercussions extrêmement positives non seulement dans en termes de recettes fiscales, mais aussi et surtout en termes de politiques de protection des joueurs, de promotion du jeu responsable, de traçabilité des flux financiers, de prévention, de lutte et de répression de toute activité de blanchiment liée aux jeux de hasard. À partir des récentes enquêtes menées par le pouvoir judiciaire et des résultats des activités de contrôle des administrations compétentes, il est possible d'affirmer qu'il existe encore des poches de jeux illégaux sur lesquelles il faut agir avec détermination, avec une action combinée qui garantit la compétitivité du secteur. Système italien de collecte des jeux de hasard et efficacité des activités de contrôle, de prévention et de répression contre les jeux illégaux.

Quant au premier point, outre les considérations déjà évoquées précédemment, il semble nécessaire de rappeler les inévitables interconnexions que, dans un contexte économique numérique mondialisé, notre système de jeu entretient avec les soi-disant « concurrents » du .com. D'un point de vue réglementaire, cela détermine la nécessité de prendre en considération l'extrême sensibilité du secteur aux manœuvres fiscales, même apparemment à petite échelle, susceptibles de compromettre sa stabilité concurrentielle. Les effets, même à court terme, peuvent conduire à un déplacement de tranches considérables de jeux du système italien vers ceux des pays aux rendements plus élevés.

Quant aux actions de lutte contre les jeux illégaux, également en raison de la sophistication des outils technologiques dont disposent ceux qui souhaitent contourner le système national de règles, il est nécessaire de faciliter la collaboration entre les différentes institutions chargées de mener les actions de contrôle du secteur, encourager leur spécialisation, renforcer les compétences et les outils techniques disponibles, mais aussi activer un parcours de formation correct et une connaissance des dynamiques du marché. Sur ce sujet, la réforme ne présente pas d'éléments nouveaux par rapport au passé récent, et ne remédie pas à certains choix faits jusqu'à présent, par exemple en matière de communication, qui rendent objectivement difficile la distinction entre l'offre de jeux légale et celle illégale. .

Garantie d’un marché concurrentiel pleinement conforme aux règles de la concurrence

Quant au dernier des trois aspects, c'est-à-dire la capacité de la réorganisation proposée à créer des conditions de marché véritablement concurrentielles, on ne peut s'empêcher d'émettre quelques doutes quant à la portée de ce qui est établi, notamment à l'article 13, concernant la réglementation des Points vente complémentaire (PVR).

Ce « modèle » de promotion du jeu à distance est né et s’est développé massivement pendant la pandémie, coïncidant avec la fermeture du réseau de points de vente autorisés à collecter les jeux et les paris. Profitant d'un vide réglementaire important en matière de promotion du jeu à distance par le canal physique, un nouveau réseau s'est répandu sur le territoire, dont l'activité aurait dû se limiter à la simple assistance au joueur dans l'ouverture, le rechargement et la fermeture du compte de jeu. jeu, mais qui - à la lumière des contrôles effectués par les administrations compétentes - a souvent pris des profils d'irrégularité, voire d'illégalité pure (avec plusieurs plaintes pour violations conformément à l'article 4 de la loi 401/89).

Selon les rapports accompagnant le texte examiné, pour ce réseau, qui compte aujourd'hui environ 50.000 200 entreprises, une « régulation définitive du phénomène » est proposée, à travers la création d'un registre spécifique d'inscription et le paiement d'une redevance annuelle. somme égale à 150 euros pour la première année et 30 euros pour les années suivantes pour le PVR. Le nouveau réseau sera composé d'environ 86 mille points de vente, étant donné que seuls pourront être régularisés les PVR exploités dans le cadre de reventes ordinaires ou spéciales de genres monopolistiques autorisés à collecter des jeux publics, ainsi que dans d'autres établissements déjà agréés conformément aux articles 88. et 6 des TULPS. Les recettes annuelles globales de l'État sont donc estimées à 4,5 millions d'euros pour la première année et à XNUMX millions d'euros pour les années suivantes.

Ce processus de régulation sera réalisé avant le lancement du nouvel appel d'offres, avec un processus totalement déconnecté de celui-ci.

À notre avis, le choix proposé soulève quelques questions :

  • pourquoi choisir une voie de régularisation d'une activité née en l'absence de discipline positive, alors qu'elle a, avec la délégation reçue du Parlement, la possibilité de réguler le phénomène PVR à travers des outils qui garantissent mieux la concurrence ?
  • étant donné l'emplacement actuel des PVR et les choix faits quant à leur emplacement futur, il pourrait y avoir une forte concentration de ceux-ci parmi un très petit nombre d'opérateurs, en raison des relations existantes. Les conséquences d'une telle chose ont été évaluées
    quelle structure déterminera-t-elle pour les opérateurs qui n'ont pas souhaité mettre en place des réseaux PVR en l'absence de certaines règles ?
  • La valeur de ce nouveau réseau a-t-elle été soigneusement évaluée, sachant que le PVR sera, pour les 10 prochaines années, le seul élément de liaison entre territoire et jeu à distance ?

Considérant que les règles discutées aujourd'hui au sein de cette Commission façonneront le marché des jeux pour la prochaine décennie et compte tenu du processus de numérisation progressif et imparable en cours, il serait souhaitable que la régulation du réseau PVR garantisse une plus grande concurrence, déterminant également une plus grande des recettes pour l'État et une véritable approche multicanal, dans laquelle le client et ses besoins de service et de protection sont placés au centre. A cet effet, il conviendrait d'adopter les mesures suivantes :

  • demandant qu'une procédure d'appel d'offres public pour les PVR, parallèle (ou intégrée) à celle déjà envisagée pour les concessions à distance, ou dans le cas des points terrestres, soit reportée jusqu'à la réorganisation de la chaîne physique ;
  • délivrance d'une autorisation pour chaque PVR, dont la propriété pourra être acquise par tous les concessionnaires participant à l'appel d'offres non pas en raison d'une situation antérieure née en dehors du contexte réglementaire, mais au cours de l'appel d'offres public ;
  • nombre maximum prédéfini de PVR, nettement inférieur aux 30 13 hypothéqués par le Gouvernement, également afin de garantir leur rentabilité et d'éviter la prolifération de nouveaux établissements de jeux dans la zone, à placer dans les catégories d'établissements déjà indiquées à l'article XNUMX du décret;
  • limite maximale de concentration de PVR par concessionnaire (afin d'éviter la formation de fiducies) ;
  • définition d'un droit unique pour le PVR, avec un prix de départ et une redevance annuelle supérieurs à ceux supposés dans la proposition en discussion. Cette solution garantirait une plus grande rentabilité pour les gestionnaires du PVR mais aussi pour les caisses de l'État ;
  • dans une telle hypothèse, certaines limitations actuellement prévues dans le projet de décret perdraient leur sens, notamment celle relative au plafond de 100 euros par semaine pour les compléments en espèces".
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