Virginie Merola (PD-IDP), comme annoncé ces derniers jours, a exprimé son vote contre l'avis proposé sur le projet de décret portant réorganisation des jeux exprimé hier, 21 février, par la Commission des Finances de la Chambre. L'opinion contraire proposée est l'expression de l'ensemble du groupe, soulignant certains problèmes critiques de la disposition.

Tout d'abord, Merola a souligné que le projet de décret se concentre en particulier sur les jeux « à distance », laissant de côté l'intervention sur les jeux « physiques » ; ne pas aborder la réforme des jeux « physiques » risque de faire perdre au système la vision globale, la cohérence et la certitude des règles, qui semblent fondamentales pour le fonctionnement du secteur. Selon les estimations du secteur des jeux en ligne - comme cela a été constaté lors des auditions - la collecte provenant de cette activité a dépassé les 2023 milliards d'euros au cours de l'année 85. En ajoutant à la collection physique, les estimations indiquent un chiffre total de près de 150 milliards.

Du point de vue de la protection de la santé publique, il estime nécessaire de maintenir le secteur des jeux de hasard dans le périmètre de l'Institut Supérieur de Santé, compte tenu du pourcentage élevé de personnes pouvant être définies comme « joueurs problématiques » et qui sont principalement concentrées dans le régions de midi. A cet égard, il a souligné qu'il aurait été opportun de soumettre le projet de décret également à d'autres commissions parlementaires compétentes concernant la protection de la santé publique.

Il a ensuite souligné certains profils problématiques liés à la régulation de l'activité des points de vente de recharge (PVR), dont le réseau s'est largement développé pendant la pandémie jusqu'au volume actuel d'environ 50.000 entreprises. Il estime que la possibilité d'alimenter le compte de jeu en espèces - même avec les garanties établies par le système en question, comme le seuil de recharge mensuel - pose un problème concret de contournement des limites légales ; il est donc jugé nécessaire d'exclure totalement la possibilité de recharges en espèces, à la fois pour faciliter les contrôles des autorités et pour protéger les intérêts du trésor.

Toujours en référence aux PVR, il note ensuite que, pour créer des conditions de marché véritablement concurrentielles, il est nécessaire de prévoir une procédure d'appel d'offres public, parallèle ou intégrée à celle déjà prévue pour les concessions à distance, qui exclut en tout cas la concentration des mêmes parmi quelques opérateurs. Il rappelle que l'article 14 du projet institue un conseil permanent pour les jeux publics, soulignant toutefois que cette initiative cacherait la volonté d'obscurcir la pertinence du sujet en tant que problème de santé publique. Rappelons qu'un organe consultatif auprès du ministre de la Santé fonctionne depuis 2016, à savoir l'Observatoire de lutte contre la propagation des jeux d'argent et le phénomène d'addiction. Il estime qu'il est nécessaire de restaurer la gouvernance primaire du ministère de la Santé dans ce domaine, en évitant la duplication des instances.

En référence aux jeux d'argent en ligne, il rappelle qu'ils représentent une menace sérieuse pour la santé publique et le bien-être des citoyens. Comme cela est également apparu lors des auditions, il apparaît nécessaire de lutter contre ce phénomène, également à travers l'implication de la police postale, en renforçant les mesures de prévention, de traitement et de réadaptation. Il note également que l'augmentation des recettes fiscales devrait être évaluée avec une attention particulière et proportionnelle aux coûts sanitaires et sociaux qui incombent à la communauté. Il juge donc urgent de prévoir une augmentation des ressources du Fonds du jeu pathologique - GAP pour les années à venir.

Enfin, elle note que l'article 24 du régime postule une disposition ultérieure, en vertu de l'acte délégué, qui identifie « les réglementations étatiques de rang primaire et secondaire, ainsi que les dispositions étatiques à caractère administratif général, qui sont ou restent abrogées en raison à leur incompatibilité avec ceux du présent décret". Il considère cette disposition clairement illégitime, puisqu'elle introduit subrepticement des principes de délégation non expressément présents dans l'article 15 de la loi no. 111 de 2023, à mettre en œuvre avec un autre décret législatif ; en outre, selon lui, cette règle risque de compromettre des compétences et des responsabilités - telles que la santé et la sécurité publiques - qui ne peuvent être modifiées que par le droit constitutionnel.

Vous trouverez ci-dessous le rapport détaillé de la réunion de la Commission des Finances d'hier, contenant la proposition d'avis du rapporteur approuvée par la Commission et les propositions d'avis alternatifs formulées par le groupe PD et le groupe M5S, qui ont été rejetées :

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