Le Casino de Saint-Vincent aux premières loges contre l'addiction au jeu

(Jamma) Une convention de collaboration sera signée demain entre le Casino de Saint-Vincent et la Régie Locale de Santé du Val d'Aoste. Le Casino de la Vallée SpA (CAVA), la société qui gère le Casino de Saint-Vincent, et la Régie Locale de Santé du Val d'Aoste, notamment à travers les structures du SerD - Services pour Addictions -, signera un accord cadre sur le jeu pathologique (GAP) demain 25 juin à 16h au casino.

Pour la CAVA, il s'agit de poursuivre l'application du Code de déontologie de l'entreprise qui prévoit la promotion d'actions utiles pour éviter le jeu pathologique.

En effet, la collaboration avec le SerD permettra d'enrichir et d'intégrer les techniques de gestion de la clientèle que la Salle de jeux valdôtaine applique déjà. Le Casino est en effet un environnement sécurisé, sous vidéo surveillance pendant les heures d'ouverture des jeux et au-delà. Elle protège les mineurs qui ne peuvent évidemment pas accéder aux salles de jeux ; identifie le client en enregistrant chaque entrée et chaque information de mouvement d'argent traçable. Le Casino a toujours été attentif aux situations de jeu pathologique en bloquant l'accès aux clients "perturbés", souvent même à leur demande, parfois sur notification de la Direction des Jeux et toujours sur signalement des familles. Désormais, l'entreprise entend bonifier la formation des employés et collaborateurs afin que dans leur démarche auprès de tout joueur pathologique, ils sachent fournir toutes les informations pour obtenir l'aide nécessaire. "Les casinos, grâce à la connaissance directe et continue de leurs clients, ont toujours su lutter contre les pathologies liées au jeu - explique le directeur unique Luca Frigerio. - Grâce à l'expérience acquise, le casino de Saint-Vincent dispose encore aujourd'hui d'un plus responsabilité sociale en contribuant à la lutte contre la dépendance au jeu. Et il peut aussi offrir aux institutions l'apport d'une expertise spécifique sur les motivations, les attentes et les expériences des acteurs réguliers ».

Voici les principaux points de la collaboration avec le SerD :

– des actions de formation à destination du personnel CAVA et SERD

– étude et analyse des données relatives aux pathologies et addictions

– initiatives d’observation et de contrôle

– promotion du bien-être au travail des salariés du CAVA

– construire une culture du jeu respectueuse de la santé du citoyen

– des actions de prévention/formation auprès de la population – jeunes et moins jeunes – qui prennent en considération l'aspect ludique de la vie et la relation individu-jeu

– la construction d'un réseau régional impliquant la santé, les jeux, les forces de l'ordre, les acteurs institutionnels et bénévoles sur la base d'un langage et d'une perspective partagés pour aborder la question de la dépendance au jeu.

Or, l'addiction au jeu est un phénomène qui découle avant tout de la pratique des machines à sous plutôt que des tables vertes.

États Rodolfo Buat, directeur du personnel de la CAVA : « Les données fournies par les structures publiques montrent que les sujets dépendants pris en charge par le SerD du Val d'Aoste sont passés de 4 en 2008 à 32 en 2012. Parmi ceux-ci, 63 % sont des réguliers. joueur de machines à sous situées dans des lieux publics, 34% des autres formes de jeux autorisés et seulement 3% sont ou ont été des habitués de la maison de jeu »

"Cependant, conclut-il collation– le Casino de Saint-Vincent, conscient qu'une urgence est en cours, estime qu'il est de sa responsabilité sociétale de parfaire ses modèles internes de gestion du phénomène et surtout de contribuer par ses propres ressources et expertises à lutter contre les pathologies du territoire ”.

Article précédentLatium. Tarzia (LS) : "Interventions contre le jeu compulsif de la Région"
prochain articleMilan. Majorino (Social Pol. Ass.): "Dès aujourd'hui, activez le Réseau contre la dépendance au jeu"