Aux fins de l'exercice du droit de dénonciation, garanti par la Constitution, et dans le respect des droits des suspects (qui, compte tenu de la phase actuelle des enquêtes préliminaires, sont présumés innocents jusqu'à la condamnation irrévocable qui constate leur culpabilité), il est annoncé que les Flammes Jaunes de la Direction provinciale de Trévise, en collaboration avec l'INPS et l'Unité spéciale pour les dépenses publiques et la répression des fraudes communautaires du Corps, ont constaté la perception indue par 70 personnes de sommes d'environ 440 mille euros, du fait de l'absence des conditions légitimant l'utilisation du "Revenu de Citoyenneté" (RdC).

Cette forme d'assistance économique, introduite avec le décret-loi n. 4 de 2019, représente un instrument de politique active du travail, pour lutter contre la pauvreté, les inégalités et l'exclusion sociale, étant réservé au segment de la population qui se trouve dans de mauvaises conditions de revenus ou qui est au chômage en raison d'une récente perte de travail.

L'aide économique, reconnue en faveur des familles ayant des conditions particulières de citoyenneté, de résidence, de résidence, de revenus et de patrimoine, est obtenue en soumettant une demande spécifique à l'INPS, par voie électronique ou dans des centres agréés (CAF), qui suppose une déclaration de substitution unique (DSU) de l'intéressé sur la situation patrimoniale et les revenus de toute la famille.

Dans ce contexte, les Fiamme Gialle de Trévise, afin de garantir que les ressources publiques mises à disposition aux fins susmentionnées soient versées à ceux qui en ont réellement besoin, ont concentré leur activité de contrôle sur la véracité des données contenues dans les auto-déclarations de ceux qui ont demandé et obtenu le RdC sur le territoire provincial.

À cette fin, une piste d'analyse spécifique a été élaborée, qui a permis de croiser les résultats contenus dans les différentes bases de données (dont le portail "Cliclavoro Veneto", mis à disposition par la Région Vénétie et Vénétie Lavoro grâce à un protocole d'accord, signé avec le Commandement régional de la Guardia di Finanza en 2019) pour développer les informations acquises dans le cadre du contrôle territorial et, enfin, pour vérifier les informations issues de l'analyse des statuts familiaux, qui indiquent la composition réelle des cellule familiale.

Les contrôles ont permis de détecter 70 postes irréguliers, répartis dans toute la province, avec pour conséquence la réception indue des revenus du citoyen, puisque les bénéficiaires ne remplissaient pas les conditions établies par la législation en vigueur.

Divers, et dans certains cas singuliers, les violations constatées.

Pour de nombreux citoyens étrangers, la cause de l'utilisation illégitime de la prestation est due à l'absence de condition de résidence, compte tenu du fait que la loi prévoit que le demandeur de la subvention doit avoir résidé en Italie pendant au moins 10 ans et qu'il l'a été de manière continue au cours des deux dernières années.

Dans d'autres cas, puis les études approfondies menées ont permis de déceler que les bénéficiaires, en omettant d'indiquer dans la Déclaration Unique de Substitution (DSU) les revenus liés aux gains réalisés grâce aux jeux en ligne, ont fourni des informations mensongères en référence à leur situation de revenus. Ou encore, les mêmes gains ont été réalisés dans la période où le RdC était déjà reçu, mais n'ont pas été communiqués à l'INPS, car cela aurait fait perdre le droit à la prestation.

Certains bénéficiaires du RdC se sont en effet avérés être titulaires de comptes de jeux en ligne, utilisés assidûment pour parier sur des événements sportifs, ainsi que pour participer à des tournois de poker ou autres jeux de table. Dans certains cas, des sommes d'argent de plusieurs centaines de milliers d'euros ont été créditées sur ces comptes de jeux, manifestement incompatibles avec un état de pauvreté économique.

Significatif, dans ce contexte, est le cas d'un sexagénaire originaire de Sarmede qui, en omettant de déclarer des ressources financières issues de gains de jeu supérieurs à 255.000 18.500 euros, a perçu indûment des sommes de XNUMX XNUMX euros.

Il existe encore des cas dans lesquels l'irrégularité concernait l'omission, dans la déclaration substitutive unique, d'informations pertinentes sur les revenus - tels que les revenus perçus, également pour l'emploi, et la disponibilité de biens immobiliers - qui, s'ils étaient correctement indiqués, auraient placé les candidats en dehors des limites fixées pour l'admission à l'institut en question.

Parmi les nombreuses, émergent les positions d'une quinquagénaire de Conegliano, qui a omis de déclarer des ressources financières détenues dans un pays d'Europe de l'Est pour plus de 310.000 XNUMX euros, et de deux femmes étrangères résidant dans la castellana, qui n'avaient pas déclaré les revenus perçus pour leur activité d'aide-soignante, se retrouvant ainsi au chômage et obtenant les avantages économiques du RdC.

Il existe encore plusieurs cas de non notification à l'INPS, après la déclaration, du changement des conditions qui ont donné droit au RdC, comme le fait d'avoir commencé un emploi ou d'avoir changé la composition de sa cellule familiale.

Toutes les irrégularités constatées ont été signalées à l'INPS pour l'ouverture des procédures de révocation de la prestation et de restitution des sommes indûment perçues, d'un montant d'environ 440 XNUMX euros, tandis que les responsables ont été signalés au procureur près le tribunal de Trévise, étant donné que la perception indue de la prestation est punie d'un emprisonnement de deux à six ans, en cas de présentation de déclarations certifiant des choses qui ne sont pas vraies, et d'un emprisonnement d'un à trois ans, en cas de non-communication de changements de revenus ou de patrimoine, postérieurement à la présentation de la déclaration.

L'intervention fait suite à une intervention similaire, conclue en octobre 2021, qui avait abouti à la plainte de 116 personnes et au recouvrement de sommes indûment perçues pour plus de 700 mille euros. Par conséquent, le nombre de personnes signalées dans la Marca s'élève à 186, qui ont indûment perçu plus de 1,1 million d'euros.

L'opération achevée témoigne, une fois de plus, de l'engagement constant de la Guardia di Finanza de Trévise dans le secteur des dépenses publiques, dans le but de garantir un soutien efficace aux couches les plus faibles de la population, en évitant la dépense de ressources au profit de sujets non éligibles : un accès indu aux services sociaux et aux mesures de soutien du revenu génère en fait des inégalités et sape la cohésion sociale.

La diffusion de ce communiqué de presse a été autorisée par le Procureur de la République de Trévise (art. 5, alinéa 1, décret législatif n° 106/2006, tel qu'introduit par l'article 3 du décret législatif n° 188/2021).

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