« En tant qu'association représentant les opérateurs de jeux légaux, nous entendons apporter quelques précisions concernant la déclarations - rapporté par certains journaux - par la présidente de la Commission antimafia de la région Lombardie Paola Pollini, qui, citant ce qu'ils ont rapporté 'certains (pas mieux précisé – NDLR) des procureurs comme celui de Bari et le procureur adjoint de Catane, dans le sud on parle d'un monopole mafieux sur les jeux légaux et illégaux'. Quelle qu'en soit l'origine, l'affirmation selon laquelle la mafia aurait le monopole des jeux légaux dans le sud est le résultat d'une généralisation tout à fait approximative et infondée qui, à tout le moins, aurait mérité d'être appuyée par des arguments plus approfondis". C'est ce qu'il écrit dans une note Étoile.

« Il est donc important de souligner que le système légal des jeux publics est imprégné d’un réseau dense de règles et de procédures, visant précisément à prévenir le blanchiment d’argent et l’infiltration mafieuse, qui n’ont d’égal dans aucun autre secteur économique. Ajoutez à cela la traçabilité complète des flux monétaires qui gravitent dans l'orbite du jeu légal, la forte pression fiscale qui pèse sur ceux-ci, les contrôles continus et stricts auxquels les activités sont soumises, les pourcentages minimaux de sommes qui doivent être alloués aux gains, etc., autant de circonstances qui amènent les organisations criminelles à considérer la gestion directe des jeux clandestins comme plus pratique. C'est - continue AsTro - un fait qui ressort des propres déclarations de la Présidente Pollini dans la partie où elle évoque le "chiffre d'affaires" des jeux illégaux gérés par le crime organisé, estimé en réalité entre 20 et 30 milliards d'euros : un chiffre qui nous donne une idée de l'ampleur que pourraient atteindre ces revenus si, comme l'espèrent de nombreux « prohibitionnistes » (plus ou moins sincères), le secteur des jeux légaux était éradiqué.
Cela n'exclut évidemment pas que les mafias puissent infiltrer la direction de certaines activités qui réalisent l'offre légale de jeux pour les utiliser comme couverture et outil de blanchiment d'argent, mais cela correspond à ce qui se passe dans de nombreux autres secteurs d'activité, souvent au centre d'enquêtes bien connues de l'actualité (comme par exemple la construction, la restauration, la gestion d'établissements d'hébergement, la haute finance, etc.) à l'égard desquelles, cependant, l'activité de prévention et de répression du pouvoir judiciaire et du L’application de la loi est plus compliquée précisément en raison de l’absence de ces outils de contrôle qui, au contraire, imprègnent le système légal des jeux publics. Il ne s'agit pas ici d'être "inoffensif", mais simplement de stigmatiser cette tentative, utilisée de manière instrumentale par le front prohibitionniste, d'inculquer à l'opinion publique l'image artificielle selon laquelle le jeu légal et le crime organisé sont les deux faces d'une même médaille". conclut AsTro.

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