Le Tribunal de Rome a ordonné le report en attendant la décision du CdS sur la procédure en cours concernant la prétendue incompatibilité communautaire de la loi de stabilité de 2015

Dans un jugement s'opposant à une injonction prononcée en faveur du Concessionnaire pour la récupération de la part de retrait forcé présumée due par le Gestionnaire, le Juge Unique du Tribunal de Rome a jugé opportun, avant de statuer sur la demande de paiement, d'attendre le Le Conseil d'État se prononcera sur la question préliminaire de l'incompatibilité communautaire de la LOI DE STABILITÉ 2015, une fois terminées les consultations techniques requises.

Le Gérant, représenté et défendu par l'avocat Maximilien Ariano (sur la photo), a fondé sa demande de report sur ce qui a été déclaré par le Conseil d'État dans la récente ordonnance no. 341/2024 selon lequel le «Le but de la consultation est d'obtenir une image globale de l'influence du prélèvement en question sur le secteur concerné, représenté par l'ensemble des entreprises appelantes, analysées une à une, afin de être en mesure de vérifier, comme le demande la Cour de justice, l'impact systémique réel, net de tout effet pouvant dépendre de la situation économique contingente de chaque opérateur".

Le juge partage l'hypothèse soutenue par l'avocat. Ariano quant à l'importance de ladite déclaration par laquelle le Conseil de sécurité a clairement expliqué le but des expertises organisées dans la procédure en cours visant à vérifier l'impact du retrait forcé, pas déjà et pas
uniquement sur le Concessionnaire individuel, mais sur l'ensemble du secteur des jeux à travers des machines distribuant des gains en espèces.

«Cela signifie – a expliqué l'avocat Ariano – que l'évaluation si le prélèvement «aurait pu avoir pour conséquence d'entraver la gestion rentable des machines de jeux» devra se faire à travers un examen global et unitaire de toutes les données économiques et financières détectées par experts, en évitant une décision fragmentée relative à la situation économique de chaque concessionnaire individuel et en privilégiant une évaluation unitaire de l'impact systémique du prélèvement forcé sur tous les opérateurs du secteur, y compris les gestionnaires".

Le CdS a fixé l'audience publique au 04.04.2024 où le juge lui-même, après avoir entendu les parties, réservera sa décision.

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