Salle Vlt. L'appel contre les délais imposés par la municipalité est de la compétence du Lazio Tar

 

(Jamma) Les juges de la troisième section du Conseil d'État ont accepté le recours présenté par le ministère de l'Intérieur pour l'annulation de la décision du Tar de Brescia concernant les délais d'une salle VLT imposés par ordonnance de la municipalité. Les juges ont en effet précisé que « l'identification des extrêmes temporels pour l'exercice de l'activité de collecte de jeux par le biais de bornes vidéo il est configuré comme un élément essentiel de la disposition de sécurité publique qui réglemente l'exercice de cette activité et est une expression du pouvoir d'autorisation attribué au préfet de police ». D'où la décision de renvoyer l'affaire à la décision du tribunal administratif régional du Latium.

REPUBLIQUE ITALIENNE

Le Conseil d'Etat

devant le tribunal (section trois)

ha prononce la presente

ORDINAZA

sur le numéro d'appel du registre général 6428 de 2013, proposé par le ministère de l'Intérieur, représenté et défendu par la loi par le procureur général de l'État, domicilié à Rome, via dei Portoghesi, 12 ;

contre

xxxxx srl, représentée et défendue par les avocats Paola Ramadori et Fiorenzo Bertuzzi, ayant élu domicile chez l'avocat Paola Ramadori à Rome, via Marcello Prestinari, n. 13;

pour

Municipalité de Gavardo, ne comparaissant pas devant le tribunal ;

pour la réforme de l'ordonnance de précaution du LOMBARDY TAR – SEC. CROCHET BRESCIA: SECTION II n. 00282/2013, conclu entre les parties, concernant le temps de collecte des jeux via des terminaux vidéo

Étant donné l'art. 62 morue. proc. mm;

Vu le pourvoi et ses annexes ;

Visti tutti gli atti della causa ;

Vu l'acte de comparution devant le tribunal de xxxxxSrl ;

Vu l'ordonnance de référé attaquée du tribunal administratif régional faisant droit à la demande de référé présentée par le requérant en première instance ;

Vu les notes de soutenance ;

Le président de la chambre du conseil le 26 septembre 2013 était le conseiller Bruno Rosario Polito et après avoir entendu les parties l'avocat Ramadori et le procureur général Ferrante ;

jugé:

– que l'identification des délais d'exercice de l'activité de collecte de jeux via les terminaux vidéo est configurée comme un élément essentiel de la disposition de sécurité publique qui réglemente l'exercice de ladite activité et est l'expression du pouvoir d'autorisation attribué à la Préfecture de Police ;

- que, par conséquent, même dans les cas où ledit élément est contesté - inséparable du contenu de la détermination provisoire de la délivrance de l'autorisation - la connaissance des éventuels profils d'illégitimité est laissée à la compétence fonctionnelle du TAR du Latium, selon ce qui est établi par l'art. 135, alinéa 1, let. q quart code proc. adm ;

- que la question de la constitutionnalité de la disposition de compétence territoriale n'est pas configurée assistée par l'exigence de non-fondé manifeste, si l'on considère les intérêts d'importance publique particulière présidés par le contrôle questore, qui impliquent transversalement le secteur des jeux et paris avec des prix en argent , et l'opportunité de concilier les points controversés, dans l'appréciation prudente du législateur, dans un centre de décision unique pour l'ensemble du territoire national ;

– que, compte tenu de ce qui précède, l'exception d'incompétence territoriale du Tribunal administratif régional de Lombardie, section détachée de Brescia, formulée par le ministère requérant doit être accueillie et, par conséquent, le recours doit être déféré au Tribunal administratif régional du Latium pour cognition;

PQM

Le Conseil d'État du siège juridictionnel (troisième section), en réforme de l'ordonnance contestée, accepte le moyen d'appel relatif à la compétence territoriale et, par conséquent, déclare la compétence du TAR du Latium pour la décision de l'appel conformément à l'art. 135, alinéa 1, let. q quart code proc. adm.

Indemnisation entre les parties des frais et honoraires relatifs à cette phase de la procédure.

Cette ordonnance sera exécutée par l'Administration et déposée au secrétariat de la Section qui en avisera les parties.

Ainsi décidé à Rome en chambre du conseil le 26 septembre 2013 avec l'intervention des magistrats :

Giuseppe Roméo, président

Bruno Rosario Polito, conseiller, dessinateur

Hadrien Simonetti, réalisateur

Dante D'Alessio, conseiller

Silvestro Maria Russo, directeur

 

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