Le front des communes anti-slot s'agrandit, tandis que le Tar s'attarde sur les recours en suspension de permis

Étoile. Gênes : les recours auprès du TAR contre le règlement no-slot prêts à être notifiés

 

(Jamma) Sauvegarder le "centre historique naturel" de la ville, c'est-à-dire cette zone d'intérêt dans le but de protéger les valeurs historiques et environnementales et les traditions locales, coïncidant avec le centre historique indiqué par le plan directeur municipal. C'est l'objectif que s'est fixé l'administration municipale d'Aoste avec une résolution, approuvée hier par la Première Commission du Conseil "Développement économique et culturel".
La loi régionale 5 du 25 février 2013 a en effet totalement abrogé les dispositions approuvées par la Mairie d'Aoste en 2004 en matière d'autorisations pour les moyennes et grandes structures de vente.
« Cette résolution – explique-t-il Patricia Carradore, Conseiller municipal pour le tourisme, le sport, le commerce et l'égalité des chances - veut sauvegarder l'image et le décorum des lieux historiques, environnementaux et culturels de la ville, également dans le respect de la viabilité. La libéralisation est maximale et la liberté de la concurrence commerciale au plus haut niveau, mais avec quelques exceptions. En fait, nous avons essayé avec nos bureaux de comprendre quelles limitations devaient être conservées par rapport à la résolution de 2004, pratiquement abrogée dans son intégralité par la loi 5/2013".

Limitations que le conseiller a proposé de maintenir et qui essaient surtout de garder les entrepôts, les dépôts, la ferraille, les pneus, les emballages, les matériaux recyclés et, entre autres, aussi le salles de jeux vidéo et machines à sous qui resurgissent cycliquement dans les débats du conseil.

Ce n'est que l'un des derniers exemples de gouvernements locaux tentant d'introduire des restrictions sur le marché des machines d'amusement par l'introduction de plans d'urbanisme. Mais le jour même où les administrateurs valdôtains ont pris l'initiative, les juges du TAR de Bolzano ont reporté au mois de juillet prochain la décision sur l'appel présenté par un opérateur qui s'est vu sanctionné par la suspension de sa licence pour ne pas avoir retiré de ses créneaux comme l'exige une ordonnance syndicale de 2012. La municipalité du Trentin a en effet adopté un règlement selon lequel la suppression des créneaux était prévue à une date préétablie et l'opérateur qui avait fait appel au Tar avait été avisé de une ordonnance « pour la suppression des jeux licites et pour la suspension de l'activité de l'établissement public en application de l'art. 47, alinéa 2 de la loi provinciale 58/1988" sub prot. 41989 addenda 5.6.2013 de l'adjoint au maire de la municipalité de Bolzano avec lequel il a ordonné "dans et au plus tard cinq (5) jours après réception (...)" "l'enlèvement des machines à sous licites présentes dans l'exercice public" de quo et c'était "la suspension des activités d'exercice public jusqu'à la suppression des jeux licites".

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