L'Agence du revenu a répondu à une demande de décision d'une entreprise qui fournit des services aux joueurs via une plateforme. L'entreprise a illustré les services qu'elle entend fournir.

Le premier concerne la demande des joueurs/clients de trouver des tiers prêts à jouer pour eux afin de faire progresser le niveau de leur avatar au sein du jeu vidéo.

Une fois que le joueur/client demande le service en l'achetant sur la plateforme de la Société, cette dernière l'enregistre automatiquement sur un panneau partagé (dit panneau d'administration) afin d'être vu par les prestataires qui à leur tour peuvent réserver pour le traiter, sans aucune interaction de leur part avec le joueur/client. Le Demandeur précise que l'activité de recherche du prestataire sera presque entièrement automatisée et qu'il veillera au succès du service en mettant à la disposition des utilisateurs un service client prêt à résoudre tout problème. Pour la Société, ce service consiste donc à mettre en relation le joueur/client avec le prestataire de services, de manière quasi-automatique et par voie électronique.

Le deuxième service que vous voulez dire l'offre est de coachers'entend des heures d'enseignement que les joueurs/clients peuvent acheter auprès de prestataires de services, définis dès l'origine comme « joueurs professionnels » ou « joueurs PRO ». Contrairement au service d'amélioration d'avatar, il y a dans ce cas une interaction entre le joueur professionnel et le joueur/client à des fins récréatives et pédagogiques.

D'un point de vue opérationnel, le joueur/client sélectionne le jeu vidéo pour lequel il souhaite bénéficier du service de "coaching", saisit les informations de base (comme par exemple le nombre d'heures de jeu, la date et l'heure de préférence) et la Société envoie automatiquement la demande de coaching au "panneau d'administration", qui, comme déjà mentionné, est accessible à tous les prestataires de services disponibles qui, à leur tour, se réservent indépendamment pour donner la leçon. Dans ce cas également, l'Istante veille au succès du service en mettant à la disposition des utilisateurs un service client prêt à

résoudre tous les problèmes.

Pour l'Agence des Impôts, le Demandeur agit vis-à-vis du joueur/client en son propre nom et en son propre nom et non en tant que simple intermédiaire. De la documentation fournie, il ressort également que le joueur professionnel rend ses services directement au Client dont il perçoit une rémunération. Sur la base de ces éléments, il est donc considéré que la prestation rendue par le Requérant ne se limite pas à un simple contact entre deux parties, mais « inclut » également la prestation du joueur PRO qui

l'Instant se vend au client comme si c'était le sien.

En d'autres termes, l'Istante fournit un service plus large en aval qui comprend un volet essentiellement automatisé (c'est-à-dire la recherche du joueur PRO) et un autre volet qui consiste à permettre au client de faire progresser le niveau de son avatar au sein de jeux vidéo et dont l'aspect de l'intervention humaine apparaît fondamentale (orientations issues de la 108e réunion du comité de la TVA, document C, points 4 et 10).

En conclusion, il s'agit donc d'un service complexe qui relève de la règle générale énoncée à l'article 7 ter, lettre b) du décret TVA, territorialement pertinente en Italie avec l'application du taux de 22 %.

Quant à la prestation "coaching", entendue comme des heures d'enseignement que les joueurs/clients

peut acheter afin d'avoir l'activité de formation d'un joueur dit professionnel ou joueur PRO. Puisqu'il s'agit d'un service rendu de manière interactive et, par conséquent, avec une implication plus que minimale du fournisseur, il est exclu que celui-ci puisse être qualifié de service "électronique" (article 7, paragraphe 3, lettre j) du règlement d'exécution).

On peut donc conclure, comme le suggère le Requérant, que la prestation de "coaching" relève des activités d'enseignement (interactives et non automatisées) régies par l'article 7 quinquies, alinéa 1er, lettre a) du Décret TVA.

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