Le Conseil d'Etat a accueilli, par ordonnance, le recours présenté par un opérateur de jeux - défendu par des avocats Cino Benelli (photo) et Mathilde Tariciotti – contre la Commune de Prato, le Ministère de l'Intérieur et la Préfecture de Police de Prato, dans lesquels la réforme d'une ordonnance antérieure du TAR de Toscane a été demandée.

« Constatant que – lit-on dans l'ordonnance – la question relative à la nécessité qui y est attachée que l'ordre de fermeture émis par la municipalité soit précédé, comme condition préalable de légitimité, par une disposition d'autoprotection sur l'autorisation délivrée par la préfecture de police également sur la base de la contribution à l'enquête préliminaire apportée par la Commune afin de respecter les distances des lieux dits sensibles, nécessite d'être examinée en profondeur par le TAR dans la phase au fond du jugement du premier degré. Notant que, en attendant la résolution de la procédure devant le TAR, il existe un risque de préjudice grave pour le requérant, étant donné que l'adoption de la disposition contestée entraîne l'impossibilité de poursuivre l'activité économique, avec des répercussions également de nature professionnelle. Ayant constaté que les nécessités évoquées d'une analyse approfondie du droit permettent de croire qu'il existe des raisons exceptionnelles d'ordonner une compensation intégrale des frais de cette phase conservatoire entre toutes les parties concernées. Le Conseil d'État, au niveau juridictionnel (quatrième section), accueille le recours et, par conséquent, en réformant l'ordonnance attaquée, accepte la demande conservatoire en première instance".

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