LE Tribunal de Naples a pris acte de l'annulation, en état de légitime défense, de l'ordonnance d'injonction de payer une amende à une salle de jeux pour violation des dispositions de la Loi Balduzzi. L'affaire concernait l'opposition à l'ordonnance d'injonction du 02.09.2021 contre le propriétaire d'une salle de jeux et un loueur de matériel de payer, solidairement, 50.000,00 €, à titre de sanction administrative consécutive à la violation de l'art. 7, paragraphe 5, du décret législatif 158 du 13/9/2012, converti, avec modifications, par la loi no. 189 du 08/11/2012, comme à l'entrée et à l'intérieur de l'établissement commercial, établissement où se pratiquait la collecte de paris, le matériel d'information préparé par l'unité sanitaire locale n'a pas été exposé au public.

Le principal motif d'opposition repose sur la déclaration d'inconstitutionnalité de la loi appliquée. En effet, les obligations imposées par l'art. 7, paragraphe 5, du décret législatif 158 de 2012 ont été sanctionnés par la deuxième phrase du paragraphe 6 suivant, qui était formulé comme suit : « des dispositions visées au paragraphe 5 est punie d'une sanction administrative pécuniaire égale à cinquante mille euros. imposé au concessionnaire ; pour les infractions visées au paragraphe 5, relatives aux appareils visés à l'article 110, paragraphe 6, lettres a) et b) précité, la même sanction s'applique uniquement au propriétaire de la salle ou du point de collecte des jeux ; pour les infractions dans les points de vente où l'offre de paris est réalisée comme activité principale, la sanction s'applique au propriétaire du point de vente, s'il est différent du concessionnaire".

Eh bien, la période susmentionnée a été déclarée inconstitutionnelle avec la sentence du Tribunal Constitutionnel n. 185 du 23.09.2021, intervenue après la notification de l'ordonnance d'injonction et dans l'attente du dépôt du recours.

La Cour a estimé que l'effet rétroactif de la décision d'inconstitutionnalité empêche l'application de la disposition au cas spécifique en cause. Au lieu de cela, il a pris l'annulation susmentionnée en état de légitime défense et a déclaré que le litige était clos.

La déclaration d'inconstitutionnalité étant intervenue après la notification de l'ordonnance d'injonction, les conditions d'indemnisation des frais de justice existent (voir arrêt Cour Constitutionnelle du 19/04/2018, n° 77).

À ce qui précède, il faut ajouter que les autres motifs d'opposition n'auraient pas été acceptés, comme : – même s'il est vrai que le paragraphe 5 de l'art. 7 du décret législatif 158 de 2012 ne prévoit pas que le matériel d'information doit être affiché, mais simplement affiché, il est également vrai que ledit matériel n'était présent qu'à l'intérieur des locaux (placé "sur le comptoir/cloison de l'opérateur du terminal", voir service rapport, doc. appelant 3) et non à l'entrée ; – la fermeture du commerce la veille, afin de repeindre les murs, n'exclut pas la culpabilité de l'auteur du délit, qui aurait dû réafficher les avis à l'entrée des locaux lors de la réouverture au public.

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