Le Conseil d'État, par un arrêt du 19 février, a rejeté le recours d'un entrepreneur contre la décision du TAR concernant les limitations horaires de fonctionnement des machines à sous.

Par une disposition du 15 octobre 2014, la Commune de Milan a établi que l'activité de collecte de paris au moyen des dispositifs visés à l'art. 110, paragraphe 6, RD 18 juin 1931, n. 773 (TULPS) était autorisé exclusivement de 9h00 à 12h00 et de 18h00 à 23h00 tous les jours, y compris les jours fériés.

En faisant appel devant le Tribunal administratif régional de Lombardie, le propriétaire d'une salle de jeux publique située à Milan a contesté la disposition susmentionnée, en déduisant :

– la non-attribution des limitations horaires établies au pouvoir visé à l’art. 50, paragraphe 7, décret législatif du 18 août 2000, n. 267 (TUEL);

– l'absence d'investigation et de justification de la disposition contestée ;

– violation du principe de proportionnalité de l'action administrative.

Avec la phrase no. 550 du 13 mars 2019, le Tribunal administratif régional de Lombardie, après avoir constaté l'irrecevabilité du recours proposé pour manque d'intérêt, a rejeté le recours proposé.

L'entrepreneur s'est adressé au Conseil d'État.

Pour le CDS « au sujet des mesures limitant les horaires d'ouverture des salles de jeux, visant à combattre et à prévenir la dépendance au jeu, la jurisprudence administrative a toujours affirmé la nécessité d'une enquête adéquate fondée sur une analyse concrète de la propagation du phénomène de la dépendance au jeu dans la zone territoriale de référence.

Dans le cas en question, le caractère adéquat de l'enquête menée par la municipalité de Milan pour émettre la disposition contestée ressort de la motivation de celle-ci, où il est fait expressément référence aux données du SerT.« Sachant que, dans le SerT (Services de Toxicomanie) du Département de Toxicomanie de l'ASL de Milan, les personnes touchées par des pathologies du jeu sont près de trois cents, avec une augmentation de 40 % au cours de chacune des trois dernières années, estimée à 2.500 1 XNUMXe personnes. qui a besoin de soins"], inclus dans le rapport de la Région Lombardie, Direction Générale de la Famille, de la Solidarité Sociale et du Volontariat sur «Le jeu pathologique. Analyse des activités réalisées par le SER.T au cours de l'année 2013", qui montre une augmentation notable du nombre de patients traités pour dépendance au jeu entre les années 2010 et 2013, dans la zone spécifique de Milan.

En outre, le TAR lui-même s'était déjà prononcé sur le caractère adéquat de l'enquête menée par l'administration milanaise dans son arrêt du 8 juillet 2015, n. 1568, examinant une plainte similaire à la même disposition qui fait l'objet du jugement (sentence devenue définitive à la suite du décret du Président de cette section, 11 novembre 2021, n. 2011, qui a déclaré éteint le recours en peremption).

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